Mois : juin 2024

Pour une Assemblée nationale favorable à l’agriculture paysanne et à la solidarité

Appel aux membres du Mouvement des AMAP

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Le contexte actuel de montée de l’extrême droite et de dissolution de l’Assemblée nationale est assez important pour que nous partagions avec vous, membres du Mouvement des AMAP, les éléments dont nous disposons pour que chaque amapien·ne et paysan·ne puisse agir à son niveau en connaissance de cause. Notre mouvement est a-partisan mais n’a vocation à être ni neutre ni muet.

Se questionner et questionner nos représentants politiques est légitime tout comme exprimer nos positions dans le débat public, c’est ce qui fonde même notre Mouvement

« Les questions relatives à l’agriculture et l’alimentation doivent être placées au cœur des débats de société afin de permettre à la société civile de décider des orientations des politiques publiques agricoles et alimentaires. Pour cela, les membres des AMAP s’investissent, au profit de tous, pour expérimenter, réfléchir, échanger, se former afin de construire un autre système agricole, social, économique et alimentaire » (extrait du préambule des statuts du MIRAMAP).

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La suite sur le site du Miramap.

L’extrême droite n’est pas l’alliée des paysan·nes

L’extrême droite n’est l’alliée ni des paysan·nes, ni des circuits de proximité, ni de l’agriculture biologique ou de l’agroécologie.

Ces dernières années, elle nous a montré très concrètement dans ses votes au Parlement européen et à l’Assemblée nationale qu’elle ne soutenait pas l’agriculture biologique et le partage des richesses au sein de la filière agricole.

Il reste donc 20 jours pour agir.

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Des partis d’extrême droite sont déjà en ordre de bataille et tentent de se rapprocher des fermes en organisant une campagne d’appel ciblée et offensive. Des paysan·nes ont lancé l’alerte ! Cette bataille contre l’extrême droite ne se joue pas seulement à Paris, ou en banlieue, mais au sein d’un continuum géographique qui s’étend des zones urbaines moyennes jusqu’aux campagnes.

En 20 jours seulement, nous devons prioriser nos actions et notre énergie. Choisir l’efficacité.

Amapien·nes et paysan·nes, vous pouvez faire de l’amap un incubateur d’actions politiques concrètes. La bascule se joue dans les campagnes et les villes moyennes. Vous êtes donc des acteurices clés, présent·es dans toute la France, pour organiser une réponse à la hauteur de l’enjeu.

Choisissez une majorité à l’Assemblée nationale qui défende un véritable service public de l’installation. C’est-à-dire des installations sécurisantes en agriculture biologique et paysanne, et des accompagnements de qualité pour les cédants qui souhaitent transmettre.

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Les 30 juin et 7 juillet votez ! Proposez à vos proches (y compris vos collègues amapien·nes), de prendre leur procuration s’ils ne sont pas en mesure de se rendre sur place. Faites le choix d’une campagne solidaire, d’une agriculture qui rémunère et qui protège l’environnement !

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Retrouvez l’article complet et quelques preuves concrètes récentes au niveau Français.

L’écologie, socle commun du Nouveau Front populaire

Énergies renouvelables, sobriété énergétique, développement du train, agriculture… L’écologie pourrait être le socle du Front populaire, dans lequel la gauche s’engage après la dissolution de l’Assemblée nationale.

Au lendemain de l’annonce surprise d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, un accord de coalition était déjà trouvé à gauche, le 10 juin, pour « constituer un nouveau front populaire » présentant une candidature unique dès le premier tour des législatives dans chaque circonscription.

La France insoumise (LFI), Les Écologistes, le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste (PC) ont mis de côté leurs divergences pour contrer le péril que fait planer le succès majeur de l’extrême droite aux élections européennes. Mais peuvent-ils rejouer le coup du programme commun, mis en place en un temps record lors des législatives de 2022 par l’éphémère alliance de la Nupes ?

Le temps extrêmement raccourci de l’élection ne plaide pas en leur faveur, le premier tour ayant lieu dès le 30 juin, et les candidatures devant être déposées le 16 juin au plus tard. « On sera très loin d’un programme tel qu’on l’entendait lors du programme commun de la gauche qui a mené aux victoires de 1981 ; les forces politiques n’auront le temps que de se mettre d’accord sur quelques propositions phares, sur certains secteurs », anticipe Simon Persico, enseignant-chercheur en science politique à Sciences Po Grenoble.

Lire la suite sur le site de Reporterre

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