Année : 2023

Projections du festival AlimenTerre

L’agenda de cet automne se poursuit avec les projections des films et débats dans le cadre du festival AlimenTerre. Ça y est la sélection des films est arrêtée pour deux belles soirées.

Découvrez ce festival sur https://www.alimenterre.org/le-festival-alimenterre-0

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« Les fourmis et la sauterelle » de Raj Patel et Zak Piper (2021) 74′ – Anglais, sous-titré français, le vendredi 17 novembre à 19h, à Oudiné (5, rue Eugène-Oudiné, 75013)

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Anita Chitaya est une agricultrice du Malawi. Elle tente de rendre son village plus résilient et respectueux de l’environnement, d’y éradiquer la faim et d’y faire advenir l’égalité femme-homme. Néanmoins, lorsque les effets du changement climatique montrent des signes indiscutables de dommages irréversibles à sa terre et à sa communauté, Anita se rend aux États-Unis pour rencontrer des agriculteurs, des militants, des climato-sceptiques et des législateurs afin de les persuader de sauver sa maison en commençant par sauver la planète.

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En première partie, projection du court-métrage « Oudiné passe au vert… les jeunes contre le désert ».

Les jeunes du Centre Paris Anim’ Eugène Oudiné, se sont mobilisés pour lutter contre l’avancée du désert. Du 8 au 31 juillet 2019, onze jeunes âgés de 16 à 20 ans sont partis au Sénégal, à Toubacouta, pour planter des arbres dans le delta du Sine et Saloum, la forêt de Sangako, et quelques villages. Ce projet de plantation a été mené en partenariat avec l’association Nébéday, le collectif Road Tree’P et l’îlot des Combes…

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« Tu nourriras le monde » de Nathan Pirard et Floris Schruijer (2022) 89′ – Français, le mardi 21 novembre, à 19 h, à la Maison des Associations (11, rue Caillaux, 75013)

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Ce documentaire retrace l’histoire agricole d’une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd’hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.

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Les amap se jettent à l’eau #2

Le 11 octobre 2023, Consom’Solidaire vous invite à la projection du documentaire
De l’eau jaillit le feu
de Fabien Mazzocco, 76 min, 2023

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La projection sera suivie d’un débat avec un membre de la Coordination Eau Ile-de-France

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Accueil à partir de 19h

Maison de la vie associative (MVAC)

11 rue Caillaux – 75013 Paris

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consomsolidaire.org

amap en fêtes

Les amap se jettent à l’eau #1

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Une quinzaine de membres de trois amap – Consom’Solidaire, Essaim et Môm’amapiens – ont participé à l’animation du dispositif « Cours ouvertes » le 30 septembre dans l’école Jeanne d’Arc. Cela a permis de sensibiliser des personnes présentes dans la cour cet après-midi là à l’agriculture biologique, aux circuits courts et au fonctionnement des amap.

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Plus de 100 personnes ont franchi la porte de l’école entre 14h et 17h, et plus de la moitié d’entre elles sont venues spontanément échanger avec nous, parents ou enfants. Les discussions se sont engagées autour des quelques tables que nous avions installées avec jeux, légumes et documents. L’aspect ludique de certaines animations (reconnaître les légumes à partir de leur feuilles, de leur photo…) a bien plu aux enfants, et nous avons pu, à partir de la présentation et de la dégustation de nos paniers de saison, aborder avec les familles les questions d’achats alimentaires, dans leurs dimensions économique et écologique. Et certain·es ont même pu repartir avec des légumes de saison produits localement !

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Moment convivial, ludique et d’échange, nous espérons que nous aurons un peu sensibilisé et intéressé les personnes présentes à ce que nous défendons dans nos amap : un mode de consommation plus respectueux de notre planète et de nos paysan·es.

Amap en fête dans les cours d’école

Dans le cadre du dispositif « cours ouvertes » de la mairie de Paris et à l’occasion d' »AMAP en fête », Consom’Solidaire et d’autres AMAP du 13e proposent des jeux et des échanges autour de l’alimentation : comment fonctionne une Amap ? Quels sont les légumes « de saison » et quel impact sur l’environnement quand nous faisons le choix de les privilégier ?

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Rendez-vous

Ecole Jeanne d’arc
30 place Jeanne d’Arc, Paris 13e

Le samedi 30 septembre 2023
De 14 h à 17 h

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https://www.paris.fr/evenements/amap-en-fete-rencontre-avec-les-amap-du-xiiieme-42874

Week-end de mobilisation contre les OGM

Le collectif Objectif Zéro OGM, auquel participe la Confédération paysanne, organise un week-end de mobilisation contre les OGM, OGM, plantes pesticides, brevets sur le vivant : face à l’offensive de l’agro-industrie, renforçons la résistance !, les 23 et 24 septembre, à Poitiers (salons de Blossac, 9 rue Tranchée).

Au programme : historique de la lutte contre les OGM, déréglementation des nouvelles techniques génomiques en cours de négociation au niveau européen, privatisation du vivant et accaparement des ressources en eau, solution pour une agriculture paysanne et une alimentation saine… Ces deux journées de conférence, débat et tables rondes seront l’occasion de rappeler l’importance de notre mobilisation, et engager des discussions sur les modes d’action pour lutter contre ces techniques agro-industrielles qui menacent l’agriculture paysanne et le droit à une alimentation saine.

Infos et inscription ici (plaquette)

Mobilisation le 12 juillet devant le conseil régional

La mobilisation prévue le 4 juillet est reportée au 12 juillet.

Plus de renseignement via ce lien.

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Soulèvements de la terre : rdv ce soir à 19h à République

Un article très intéressant sur le site Reporterre : Comment la FNSEA a eu la peau des Soulèvements de la Terre

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https://reporterre.net/Comment-la-FNSEA-a-eu-la-peau-des-Soulevements-de-la-Terre?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo

Festival du mieux manger

Du 10 au 17 juin, la mairie de Paris organise le Festival du mieux manger.

Tout le programme à cette adresse :

https://www.paris.fr/evenements/festival-du-mieux-manger-21425

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Le programme de la semaine dans le 13e :

https://www.paris.fr/evenements/le-festival-du-mieux-manger-dans-le-13e-arrondissement-37609

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Une occasion de découvrir les associations du quartier : Les petites cantines, Paris 13 avenir, Résoquartier, mais aussi quelques boutiques que nous aimons bien : Farinez-vous (la boulangerie qui aide des personnes en difficulté en les formant), ou Rue Juliette.

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La journée de clôture a lieu ce samedi 17 juin, place des Fêtes, avec la présence entre autres, importante pour nous, de la Confédération paysanne, qui anime deux conférences (sur l’agriculture paysanne et le métier de paysan).

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La Conf’ Île-de-France, l’ADEAR Île-de-France et les Amis de la Conf’ Île-de-France tiendront un stand commun autour de l’agriculture paysanne.

Oui aux terres de Gonesse

Dimanche 28 mai prochain, le collectif des Terres du Triangle de Gonesse appelle à se rassembler pour un pique nique et des prises de parole, un débat sur l’avenir du Triangle de Gonesse et sur toutes les luttes d’Ile-de-France pour les terres.

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Leur flyer présente le nouveau projet de cité scolaire, collège-lycée en internat sur une zone interdite à l’habitat. La bataille n’est pas terminée et des milliards d’euros sont en jeu pour une ligne de métro contestée pour son utilité par des experts.

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Plus d’informations :

https://ouiauxterresdegonesse.fr/

Visite de la ferme urbaine Dunois

Dimanche 30 avril toute la journée, dans le cadre des 48 heures de l’agriculture urbaine, l’association Les fourmis qui jardinent font visiter la ferme urbaine Dunois, un site de 1 600 m2 au cœur du 13e.

Rassemblement contre les violences policières jeudi 30 à 19h

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays.  En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé·e·s de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

 

A Paris, le rassemblement aura lieu à 19h sur le parvis de l’Hôtel de Ville (place de l’Hôtel de Ville, métro Hôtel de Ville), à proximité de l’annexe de la Préfecture de police.

 

RASSEMBLEMENTS

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable.

 

Cet élan vital, E. Macron l’a accueilli samedi avec une pluie de grenades létales, 4000 en 2h. Alors que 30 000 personnes s’approchaient d’un trou grillagé que l’État avait transformé en symbole de son autorité, 200 personnes ont été percées d’éclats dans leurs chairs, 40 gravement. L’une a perdu l’oeil, d’autres se sont faits arracher la mâchoire ou risquent de perdre le pied. Deux sont toujours aujourd’hui dans le coma, entre la vie et la mort. Comme à Malville face à la déferlante anti-nucléaire en 77 ou à Sivens en 2014 face à l’éclosion des zads en divers endroits du pays, l’État français a choisi délibérément le 25 mars de se donner sciemment la possibilité de tuer.

Ce 25 mars, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Il a ainsi affirmé brutalement que la montée en puissance du mouvement de défense de l’eau ne pouvait qu’être considérée comme un affront intolérable à son égard. Depuis des années, ce mouvement réitère pourtant les demandes d’ouverture d’un réel dialogue avec les habitant·es des territoires, les paysan·nes, les associations environnementales. La seule réponse gouvernementale à ces issues au conflit aura été est la terreur. Cette violence sourde face au mouvement écologiste est la même que le gouvernement Macron a déployé pour mater les gilets jaunes en 2019 et aujourd’hui contre le peuple qui persiste à refuser sa réforme injuste des retraites. C’est aujourd’hui cette réduction du champ politique à la grenade, ces cowboys en roue libre en quad ou en moto qui vont jusqu’à inquiéter les institutions internationales. A cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd’hui la persécution légale des mouvements organisateurs avec l’engagement d’une procédure de dissolution à l’encontre des Soulèvements de la terre.

 

De Sainte-Soline, ce week-end nous retenons heureusement aussi les tracteurs paysans qui déjouent les escortes de police, le camp qui surgit des champs au milieu du dispositif, les camarades des 4 continents, les animaux géants et les danses, la foule de tout âge qui serpente les champs à l’infini, son courage, sa solidarité inouïe face à l’adversité. Toute cette force est encore en nous et nous la retrouverons. Mais elle est aujourd’hui profondément entachée par les chairs mutilées, par ces vies encore en suspens. C’est pour nos blessé·es, pour leur rendre hommage, appui, pour que cela cesse qu’il y a un impératif à se retrouver de nouveau dans la rue. Non pas concentrés sur une même prairie cette fois. Mais partout dans le pays, devant les préfectures. Bien plus nombreux et nombreuses encore.

 

Alors que nous continuons à manifester contre la réforme des retraites, alors que nous continuerons à converger pour arrêter les méga-bassines, nous appelons à nous rassembler:
jeudi à 19h devant toutes les (sous)-préfectures. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L
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Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Parce que le gouvernement est triplement coupable : d’avoir lancé des grenades létales, de l’avoir prémédité, et d’avoir ensuite obstrué l’arrivée des secours. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.

Confédération Paysanne – Bassines Non Merci – Les Soulèvements de la terre, les organisateurs de la mobilisation du 25 mars à Sainte-Soline et toutes les organisations sociales, syndicales, et associations qui souhaiteront s’y associer.

Pour co-signer l’appel : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/Ol2EkcR-kOPpyOydzrjtnkMmldHCTs7sbtFvr6Cw3Xg/

Merci de partager largement cet appel. 

Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline

26 mars 2023
Lors de la manifestation les paysannes et paysans ont installé une serre pour signifier la nécessite de préserver et de partager l’eau.
Au lendemain de la manifestation à Sainte-Soline, la Confédération paysanne, le collectif Bassines non Merci et les Soulèvements de la Terre tiennent à rappeler les faits.
Téléchargez le communiqué de presse : Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la
préfecture et du ministre de l’Intérieur

Projection-débat Debout les femmes !

Affiche debout les femmesRetraite, salaires, les grandes battantes !

Projection-débat

 

Debout les femmes !

de Gilles Perret et François Ruffin

 

vendredi 24 mars

18h30, école Fagon (13, rue Fagon, place d’Italie)

 

Soutien à la caisse de grève des écoles parisiennes

Restauration solidaire sur place (prix libre)

Soutenu par le Collectif des usagers pour la défense des services publics et de la Sécurité sociale 5e-1 3e

Mobilisation pour la nouvelle loi d’orientation agricole

Logo-LOAEn 2023, le gouvernement planche sur le pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOA), qui devraient être présentés en juin, pour répondre aux défis du renouvellement des générations et de l’adaptation au changement climatique. Une loi d’orientation agricole voit le jour en moyenne tous les dix ans… Autrement dit, c’est le futur de notre agriculture qui va se jouer dans les mois à venir. Ne laissons pas cette loi se dessiner sans faire entendre notre voix !

 

Terre de Liens a réalisé un dossier très complet sur ce sujet. Vous pouvez le retrouver ici. terredeliens-2023

D’ici dix ans, plus de cinq millions d’hectares de terres agricoles vont changer de main. Terre de Liens proposera au cours des prochains mois des actions pour peser dans la concertation :

– assurer la transparence et l’usage des terres agricoles ;

– inciter les propriétaires à maintenir la vocation agricole de leurs terres ;

– renforcer la régulation des terres agricoles ;

– favoriser le portage foncier non lucratif pour faciliter les installations.

Inscrivez-vous sur leur site pour participer à leurs actions. Consom’Solidaire vous informera régulièrement.

 

Sur le même sujet, Agir pour l’environnement a lancé une pétition : Rendons la terre aux paysan·ne·s, mettons l’agro-industrie hors champ !

En France, de plus en plus de multinationales ou d’« agri-managers » recourent à des sociétés agricoles afin de créer des exploitations de plusieurs milliers d’hectares très faibles en emploi. Cet accaparement des terres agricoles a une double conséquence : l’agriculture française perd continuellement ses fermes et ses agriculteurs et agricultrices, et nous nous éloignons toujours plus de la possibilité d’une transition agroécologique qui ne peut se faire sans paysannes et paysans nombreux et nombreuses.

 

 

 

Salon de l’agriculture

conf_paysanneSalon de l’agriculture : Monsieur le Président, n’abandonnez pas les agriculteurs bio !

 

Communiqué de presse de la Confédération paysanne, 23 février 2023

 

A la veille du Salon de l’agriculture, l’ensemble de la profession attend des annonces du Président de la République concernant une aide directe aux producteurs en agriculture biologique pour les aider à surmonter la crise conjoncturelle à laquelle ils sont confrontés depuis plusieurs mois.

Dans ce contexte l’ensemble des organisations professionnelles et acteurs représentant l’agriculture biologique, amont et aval de toutes les filières, ont construit collectivement un plan de sauvegarde de l’agriculture biologique en France, basé sur une analyse détaillée de la situation et des chiffres. Des réunions de travail avaient abouti à l’unanimité à la demande d’une aide d’urgence conséquente pour envoyer un signal fort aux producteurs et productrices sur la nécessité de leur travail. Ensemble, nous avons présenté tout récemment auprès du cabinet du Ministère de l’Agriculture des propositions pour sortir de la crise dans laquelle s’enfoncent de nombreux agriculteurs∙trices et entreprises engagées en AB

Nous saluons ce remarquable effort de coordination entre acteurs de l’AB mené ces derniers mois. Il renforce la justesse et la légitimité des propositions portées dans ce plan de sauvegarde.

 

Face au désarroi de la profession et des filières bio, aucune réponse ne nous a été apportée par le gouvernement.

Les aménités positives de l’AB sur la qualité de l’eau, l’amélioration de la biodiversité, la préservation des sols et de la santé humaine ne sont pourtant pas contestables. Doit-on rappeler que le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’utilisation des pesticides de synthèse et des OGM?

Face à l’absence de reconnaissance de l’AB, comment ne pas s’interroger sur les soutiens publics octroyés, dans le même temps, à certaines filières aux pratiques qui bloquent la transition agricole et environnementale ?

 

Plus que jamais, la Confédération paysanne revendique un soutien urgent aux producteurs bios et à poursuivre le travail initié collectivement avec la Fnab, le Synabio et d’autres.

Nous insistons sur la responsabilité du Président de la République de donner très rapidement des signaux sur les choix engagés par la France envers l’agriculture bio et les femmes et les hommes qui la font vivre au quotidien. Cela passe inévitablement par la mise en place, à très court terme, d’une aide d’urgence aux producteurs pour pérenniser leur activité. Nous exigeons aussi l’application immédiate, pleine et entière de la loi EGALIM en atteignant de façon effective les 20 % de produits bio en restauration collective.

En complément, une évolution des politiques publiques, notamment de la PAC (aides au maintien à l’agriculture biologique, outils de régulation, de prévention et de gestion de crises…) devra être engagée à moyen terme.

 

Voir aussi :

Crise de la filière bio : «On pourrait perdre jusqu’à 30 % des éleveurs de porcs bio», Libération, 25 février 2023

Il faut en finir avec le Salon de l’agriculture, Libération, 25 février 2023, tribune de la coopérative L’Atelier paysan

La Conf’ dit non à la retraite à 64 ans

20230201_084720Bagnolet, le 31 janvier 2023
Communiqué de presse de la Confédération paysanne

 

Retraites agricoles : le Parlement vote un texte sans en connaître les impacts réels

 

Le Sénat examine ce mardi une proposition de loi sur les retraites agricoles. Déjà adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, cette proposition de loi inscrit dans le code rural que « la Nation se fixe pour objectif de déterminer, à compter du 1er janvier 2026, le montant de la pension de base des non-salariés des professions agricoles » en fonction des 25 meilleures années. Ce texte prévoit la remise au Parlement d’un rapport du gouvernement dans les 3 mois suivant l’adoption de cette loi. Un rapport qui servira d’étude d’impact mais à postériori de l’examen de ce texte ! Nous restons interloqués de constater que l’Assemblée nationale comme le Sénat votent un texte de loi sans appréhender son application.

 
L’absence de données sur l’impact réel de ce mode de calcul explique le très grand scepticisme de la Confédération paysanne. D’autant qu’un rapport de l’IGAS de 2012, portant sur cette disposition des 25 meilleures années, montrait que ce calcul bénéficie d’abord aux plus hauts revenus.
 
Nos inquiétudes sont grandes pour les carrières incomplètes, les sous-statuts de conjointes d’exploitation et les aides familiaux, les poly-pensionnés, pour lesquels les sénateurs et sénatrices n’ont aucune idée de leur prise en compte.
 
Pour la Confédération paysanne, la priorité est de s’attaquer aux injustices du système de retraites agricoles : très forte pénalisation des carrières incomplètes, inégalités persistantes pour les pensions des femmes, exclusion de nombreuses personnes du minimum de pension, système d’acquisition des droits conduisant à l’érosion des pensions…
 
Autant d’injustices que la réforme des retraites du gouvernement va mécaniquement amplifier. C’est aussi pour cela que la Confédération paysanne sera à nouveau dans les cortèges ce 31 janvier pour redire son opposition au report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.
 
 
www.confederationpaysanne.fr

Assemblée des adhérent·e·s

flyer 2022-07Assemblée annuelle de réadhésion à Consom’Solidaire

 

samedi 11 février, entre 14h et 16h,

 

à la Maison de la vie associative et citoyenne, 11 rue Caillaux, 75013, salle rouge B

 

Ce sera l’occasion de partager un moment tous ensemble, autour d’un verre :

– prendre connaissance des différentes commissions qui seront au cœur de notre nouveau fonctionnement, validé à la dernière assemblée générale : ces commissions seront des espaces de discussion et d’organisation sur différentes thématiques et actions (éducation populaire, animation des lieux de distribution, jardin, relations avec les partenaires etc., voir les PV de l’AG et le compte-rendu du CAC pour plus de précisions) ;

– adhérer ou renouveler votre adhésion à Consom’Solidaire : nous avons décidé à la dernière AG d’augmenter l’adhésion d’un euro, elle est donc à 17€ pour une adhésion individuelle, 23€ pour une adhésion multiple. Sur cette adhésion, 3€ iront directement à la caisse des Paniers Solidaires. Cette adhésion vous permettra  aussi, via le versement que fait Consom’Solidaire pour l’ensemble des adhérent·e·s, d’être adhérent·e du réseau AMAP Ile-de-France ;

– faire un don aux paniers solidaires.

Semaines de l’agriculture paysanne

2023-sapLes Amis de la Confédération paysanne ont lancé l’édition 2023 des Semaines de l’agriculture paysanne, jusqu’au 26 février.

 

Plusieurs débats sont organisés, en région parisienne, mais aussi à Reims et à Lyon, et des randos à vélo les week-ends des 18 et 25 février pour visiter des fermes.

 

Vous pouvez retrouver leur programme :

– sur la page dédiée du site des Amis de la Conf’ ,

– sur l’Agenda militant.

 

 

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