Catégorie : Non classé

Festival Alimenterre : « Demain la vallée »

Mercredi 20 novembre, 19h30

Projection débat

Demain la vallée

Film de Jérôme Prudent

2024, France, 64 min.

Maison des associations, 11 rue Caillaux, 75013, entrée libre

Face au changement climatique , des citoyens et citoyennes, des agriculteurs de différents secteurs, accordent leurs voix pour décider ensemble des transformations justes de l’usage de leurs terres. Une expérience scientifique a été réalisée dans le cadre du programme européen “Just Scapes » pour des paysages justes dans la vallée de l’Arac, en Ariège. Ce documentaire raconte cette histoire.

Bande annonce sur le site Alimenterre : https://www.alimenterre.org/demain-la-vallee

Festival Alimenterre : « Razzia sur l’Atlantique »

Vendredi 15 novembre, 19 h

Projection débat

Razzia sur l’Atlantique

Film de Nicolas Van Ingen

2023, Sénégal France, 52 min.

Centre d’animation Oudiné, 4 rue Eugène Oudiné, 75013, entrée libre

Les eaux de l’Afrique de l’Ouest sont parmi les plus poissonneuses du monde. Cela devrait être une bénédiction pour ses habitants. Hélas, un sort malin semble s’acharner sur eux. Les ressources sont surexploitées et la ruée vers le poisson africain est devenue mondiale. La concurrence, pour ne pas dire la guerre, est féroce. Les artisans pêcheurs locaux voient les stocks de poissons leur échapper. La misère dans laquelle ils sont poussés est l’une des principales causes d’émigration des jeunes hommes vers l’Europe. Et l’Europe est l’une des responsables de cette situation: elle subventionne les flottes industrielles, alors qu’elle s’efforce par tous les moyens d’empêcher les migrations humaines. Cette contradiction flagrante alimente les accusations de néo-colonialisme : l’Europe apporte des aides au développement à l’Afrique au grand jour, mais en sous-main, ses ressortissants et ses entreprises pillent les matières premières.

Bande annonce sur le site Alimenterre : https://www.alimenterre.org/razzia-sur-l-atlantique

Pour une Assemblée nationale favorable à l’agriculture paysanne et à la solidarité

Appel aux membres du Mouvement des AMAP

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Le contexte actuel de montée de l’extrême droite et de dissolution de l’Assemblée nationale est assez important pour que nous partagions avec vous, membres du Mouvement des AMAP, les éléments dont nous disposons pour que chaque amapien·ne et paysan·ne puisse agir à son niveau en connaissance de cause. Notre mouvement est a-partisan mais n’a vocation à être ni neutre ni muet.

Se questionner et questionner nos représentants politiques est légitime tout comme exprimer nos positions dans le débat public, c’est ce qui fonde même notre Mouvement

« Les questions relatives à l’agriculture et l’alimentation doivent être placées au cœur des débats de société afin de permettre à la société civile de décider des orientations des politiques publiques agricoles et alimentaires. Pour cela, les membres des AMAP s’investissent, au profit de tous, pour expérimenter, réfléchir, échanger, se former afin de construire un autre système agricole, social, économique et alimentaire » (extrait du préambule des statuts du MIRAMAP).

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La suite sur le site du Miramap.

L’extrême droite n’est pas l’alliée des paysan·nes

L’extrême droite n’est l’alliée ni des paysan·nes, ni des circuits de proximité, ni de l’agriculture biologique ou de l’agroécologie.

Ces dernières années, elle nous a montré très concrètement dans ses votes au Parlement européen et à l’Assemblée nationale qu’elle ne soutenait pas l’agriculture biologique et le partage des richesses au sein de la filière agricole.

Il reste donc 20 jours pour agir.

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Des partis d’extrême droite sont déjà en ordre de bataille et tentent de se rapprocher des fermes en organisant une campagne d’appel ciblée et offensive. Des paysan·nes ont lancé l’alerte ! Cette bataille contre l’extrême droite ne se joue pas seulement à Paris, ou en banlieue, mais au sein d’un continuum géographique qui s’étend des zones urbaines moyennes jusqu’aux campagnes.

En 20 jours seulement, nous devons prioriser nos actions et notre énergie. Choisir l’efficacité.

Amapien·nes et paysan·nes, vous pouvez faire de l’amap un incubateur d’actions politiques concrètes. La bascule se joue dans les campagnes et les villes moyennes. Vous êtes donc des acteurices clés, présent·es dans toute la France, pour organiser une réponse à la hauteur de l’enjeu.

Choisissez une majorité à l’Assemblée nationale qui défende un véritable service public de l’installation. C’est-à-dire des installations sécurisantes en agriculture biologique et paysanne, et des accompagnements de qualité pour les cédants qui souhaitent transmettre.

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Les 30 juin et 7 juillet votez ! Proposez à vos proches (y compris vos collègues amapien·nes), de prendre leur procuration s’ils ne sont pas en mesure de se rendre sur place. Faites le choix d’une campagne solidaire, d’une agriculture qui rémunère et qui protège l’environnement !

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Retrouvez l’article complet et quelques preuves concrètes récentes au niveau Français.

L’écologie, socle commun du Nouveau Front populaire

Énergies renouvelables, sobriété énergétique, développement du train, agriculture… L’écologie pourrait être le socle du Front populaire, dans lequel la gauche s’engage après la dissolution de l’Assemblée nationale.

Au lendemain de l’annonce surprise d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, un accord de coalition était déjà trouvé à gauche, le 10 juin, pour « constituer un nouveau front populaire » présentant une candidature unique dès le premier tour des législatives dans chaque circonscription.

La France insoumise (LFI), Les Écologistes, le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste (PC) ont mis de côté leurs divergences pour contrer le péril que fait planer le succès majeur de l’extrême droite aux élections européennes. Mais peuvent-ils rejouer le coup du programme commun, mis en place en un temps record lors des législatives de 2022 par l’éphémère alliance de la Nupes ?

Le temps extrêmement raccourci de l’élection ne plaide pas en leur faveur, le premier tour ayant lieu dès le 30 juin, et les candidatures devant être déposées le 16 juin au plus tard. « On sera très loin d’un programme tel qu’on l’entendait lors du programme commun de la gauche qui a mené aux victoires de 1981 ; les forces politiques n’auront le temps que de se mettre d’accord sur quelques propositions phares, sur certains secteurs », anticipe Simon Persico, enseignant-chercheur en science politique à Sciences Po Grenoble.

Lire la suite sur le site de Reporterre

La Main à la pâte

Consom’Solidaire es heureuse de vous inviter à « La main à la pâte », journée organisée à la Poterne, de 11 h à 17 h, le samedi 4 mai.

Venez découvrir l’art de créer le pain, depuis les champs de blé jusqu’au four à pain !
Venez savourer des pizzas fraîchement confectionnées !

Avec les amap et associations engagées du 13e et du 14e : Flour Power-Les pains de Sabine, Association Florimont, Urbanisme et démocratie, Qui ont nez (collectif clown).

Des semences de blé ont été plantées dans le carré du jardin partagé, nous verrons si elles ont pu pousser.
Marc Thibault fournira la farine.
Sabine Bröhl (boulangère artisanale) viendra ce jour-là initier les enfants à la fabrication de pizzas et un four à bois sera installé dans le jardin pour l’occasion.
Autour de cette animation centrale auront lieu un certain nombre d’activités (ateliers découvertes, jeux, rencontres, musique).

Mais, surtout, nous pourrons manger de délicieuses pizzas (garanties sans ananas !) vendues à prix libre et conscient.

Nous avons besoin de savoir à peu près combien nous serons pour prévoir les quantités.
Merci de nous indiquer si vous comptez venir en précisant le nombre d’adultes et d’enfants mangeurs de pizzas et le nombre d’enfants intéressés par l’activité de fabrication de la pâte à pizza.
Répondez à comcom@consomsolidaire.org

Pour un autre modèle agricole

La Confédération paysanne Île-de-France organise une grande mobilisation revendicative et festive le samedi 2 mars, place de la République à Paris avec le soutien d’une quinzaine d’organisations de la société civile.

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/http://ile-de-france.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14201

Adhésion 2024

Avec cette nouvelle année, revient le moment de renouveler votre adhésion à Consom’Solidaire.
En effet, si les contrats de légume se signent en mars (pour Benjamin) ou en septembre (pour Paul et Valentin), l’adhésion à Consom’Solidaire se fait par année civile. Elle est obligatoire pour établir des contrats avec les producteurs et productrices.

Pour se faire, retrouvons-nous au centre Paris’Anim de la Poterne des Peupliers
le samedi 27 janvier entre 14h30 et 16h 30

Plus qu’une simple formalité, c’est une après-midi d’animation à laquelle nous vous convions, car vous pourrez :
– consulter les livres de la bibliothèque de Consom’Solidaire,
– prendre connaissance des différentes revues auxquelles C’S est abonné,
– faire des jeux, des quiz en famille.
– vous renseigner sur les différentes commissions
(voir liste) mises en place l’an dernier en présence de certains de leurs membres, car chaque adhérent·e est invité·e à s’inscrire à au moins une commission.

  • Pour renouveler votre adhésion à Consom’Solidaire, pensez à nous signaler vos éventuels changements de coordonnées (adresse postale, mail, téléphone).
    Le tarif 2024 reste inchangé, soit 17€ pour une adhésion individuelle, 23€ pour une adhésion multiple. Vous pourrez régler en espèces ou en chèque à l’ordre de Consom’Solidaire.
    Sur cette adhésion, 3€ vont directement à la caisse des Paniers Solidaires. Cette adhésion vous permet aussi, via le versement que fait Consom’Solidaire pour l’ensemble de ses adhérent·e·s, d’être adhérent·e du réseau AMAP Ile-de-France.
  • C’est aussi le moment de contribuer aux Paniers Solidaires (voir détail) en espèces ou en chèque. Il est possible de ne faire qu’un seul chèque, en indiquant bien au dos du chèque le montant prévu pour l’adhésion et celui prévu pour les Paniers Solidaires. Merci de préciser également si le nom indiqué sur le chèque n’est pas le nom déclaré pour l’adhésion. 

Projections du festival AlimenTerre

L’agenda de cet automne se poursuit avec les projections des films et débats dans le cadre du festival AlimenTerre. Ça y est la sélection des films est arrêtée pour deux belles soirées.

Découvrez ce festival sur https://www.alimenterre.org/le-festival-alimenterre-0

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« Les fourmis et la sauterelle » de Raj Patel et Zak Piper (2021) 74′ – Anglais, sous-titré français, le vendredi 17 novembre à 19h, à Oudiné (5, rue Eugène-Oudiné, 75013)

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Anita Chitaya est une agricultrice du Malawi. Elle tente de rendre son village plus résilient et respectueux de l’environnement, d’y éradiquer la faim et d’y faire advenir l’égalité femme-homme. Néanmoins, lorsque les effets du changement climatique montrent des signes indiscutables de dommages irréversibles à sa terre et à sa communauté, Anita se rend aux États-Unis pour rencontrer des agriculteurs, des militants, des climato-sceptiques et des législateurs afin de les persuader de sauver sa maison en commençant par sauver la planète.

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En première partie, projection du court-métrage « Oudiné passe au vert… les jeunes contre le désert ».

Les jeunes du Centre Paris Anim’ Eugène Oudiné, se sont mobilisés pour lutter contre l’avancée du désert. Du 8 au 31 juillet 2019, onze jeunes âgés de 16 à 20 ans sont partis au Sénégal, à Toubacouta, pour planter des arbres dans le delta du Sine et Saloum, la forêt de Sangako, et quelques villages. Ce projet de plantation a été mené en partenariat avec l’association Nébéday, le collectif Road Tree’P et l’îlot des Combes…

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« Tu nourriras le monde » de Nathan Pirard et Floris Schruijer (2022) 89′ – Français, le mardi 21 novembre, à 19 h, à la Maison des Associations (11, rue Caillaux, 75013)

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Ce documentaire retrace l’histoire agricole d’une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd’hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.

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Les amap se jettent à l’eau #2

Le 11 octobre 2023, Consom’Solidaire vous invite à la projection du documentaire
De l’eau jaillit le feu
de Fabien Mazzocco, 76 min, 2023

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La projection sera suivie d’un débat avec un membre de la Coordination Eau Ile-de-France

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Accueil à partir de 19h

Maison de la vie associative (MVAC)

11 rue Caillaux – 75013 Paris

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consomsolidaire.org

amap en fêtes

Les amap se jettent à l’eau #1

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Une quinzaine de membres de trois amap – Consom’Solidaire, Essaim et Môm’amapiens – ont participé à l’animation du dispositif « Cours ouvertes » le 30 septembre dans l’école Jeanne d’Arc. Cela a permis de sensibiliser des personnes présentes dans la cour cet après-midi là à l’agriculture biologique, aux circuits courts et au fonctionnement des amap.

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Plus de 100 personnes ont franchi la porte de l’école entre 14h et 17h, et plus de la moitié d’entre elles sont venues spontanément échanger avec nous, parents ou enfants. Les discussions se sont engagées autour des quelques tables que nous avions installées avec jeux, légumes et documents. L’aspect ludique de certaines animations (reconnaître les légumes à partir de leur feuilles, de leur photo…) a bien plu aux enfants, et nous avons pu, à partir de la présentation et de la dégustation de nos paniers de saison, aborder avec les familles les questions d’achats alimentaires, dans leurs dimensions économique et écologique. Et certain·es ont même pu repartir avec des légumes de saison produits localement !

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Moment convivial, ludique et d’échange, nous espérons que nous aurons un peu sensibilisé et intéressé les personnes présentes à ce que nous défendons dans nos amap : un mode de consommation plus respectueux de notre planète et de nos paysan·es.

Amap en fête dans les cours d’école

Dans le cadre du dispositif « cours ouvertes » de la mairie de Paris et à l’occasion d' »AMAP en fête », Consom’Solidaire et d’autres AMAP du 13e proposent des jeux et des échanges autour de l’alimentation : comment fonctionne une Amap ? Quels sont les légumes « de saison » et quel impact sur l’environnement quand nous faisons le choix de les privilégier ?

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Rendez-vous

Ecole Jeanne d’arc
30 place Jeanne d’Arc, Paris 13e

Le samedi 30 septembre 2023
De 14 h à 17 h

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https://www.paris.fr/evenements/amap-en-fete-rencontre-avec-les-amap-du-xiiieme-42874

Week-end de mobilisation contre les OGM

Le collectif Objectif Zéro OGM, auquel participe la Confédération paysanne, organise un week-end de mobilisation contre les OGM, OGM, plantes pesticides, brevets sur le vivant : face à l’offensive de l’agro-industrie, renforçons la résistance !, les 23 et 24 septembre, à Poitiers (salons de Blossac, 9 rue Tranchée).

Au programme : historique de la lutte contre les OGM, déréglementation des nouvelles techniques génomiques en cours de négociation au niveau européen, privatisation du vivant et accaparement des ressources en eau, solution pour une agriculture paysanne et une alimentation saine… Ces deux journées de conférence, débat et tables rondes seront l’occasion de rappeler l’importance de notre mobilisation, et engager des discussions sur les modes d’action pour lutter contre ces techniques agro-industrielles qui menacent l’agriculture paysanne et le droit à une alimentation saine.

Infos et inscription ici (plaquette)

Mobilisation le 12 juillet devant le conseil régional

La mobilisation prévue le 4 juillet est reportée au 12 juillet.

Plus de renseignement via ce lien.

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Soulèvements de la terre : rdv ce soir à 19h à République

Un article très intéressant sur le site Reporterre : Comment la FNSEA a eu la peau des Soulèvements de la Terre

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https://reporterre.net/Comment-la-FNSEA-a-eu-la-peau-des-Soulevements-de-la-Terre?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo

Festival du mieux manger

Du 10 au 17 juin, la mairie de Paris organise le Festival du mieux manger.

Tout le programme à cette adresse :

https://www.paris.fr/evenements/festival-du-mieux-manger-21425

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Le programme de la semaine dans le 13e :

https://www.paris.fr/evenements/le-festival-du-mieux-manger-dans-le-13e-arrondissement-37609

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Une occasion de découvrir les associations du quartier : Les petites cantines, Paris 13 avenir, Résoquartier, mais aussi quelques boutiques que nous aimons bien : Farinez-vous (la boulangerie qui aide des personnes en difficulté en les formant), ou Rue Juliette.

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La journée de clôture a lieu ce samedi 17 juin, place des Fêtes, avec la présence entre autres, importante pour nous, de la Confédération paysanne, qui anime deux conférences (sur l’agriculture paysanne et le métier de paysan).

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La Conf’ Île-de-France, l’ADEAR Île-de-France et les Amis de la Conf’ Île-de-France tiendront un stand commun autour de l’agriculture paysanne.

Oui aux terres de Gonesse

Dimanche 28 mai prochain, le collectif des Terres du Triangle de Gonesse appelle à se rassembler pour un pique nique et des prises de parole, un débat sur l’avenir du Triangle de Gonesse et sur toutes les luttes d’Ile-de-France pour les terres.

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Leur flyer présente le nouveau projet de cité scolaire, collège-lycée en internat sur une zone interdite à l’habitat. La bataille n’est pas terminée et des milliards d’euros sont en jeu pour une ligne de métro contestée pour son utilité par des experts.

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Plus d’informations :

https://ouiauxterresdegonesse.fr/

Visite de la ferme urbaine Dunois

Dimanche 30 avril toute la journée, dans le cadre des 48 heures de l’agriculture urbaine, l’association Les fourmis qui jardinent font visiter la ferme urbaine Dunois, un site de 1 600 m2 au cœur du 13e.

Rassemblement contre les violences policières jeudi 30 à 19h

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays.  En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé·e·s de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

 

A Paris, le rassemblement aura lieu à 19h sur le parvis de l’Hôtel de Ville (place de l’Hôtel de Ville, métro Hôtel de Ville), à proximité de l’annexe de la Préfecture de police.

 

RASSEMBLEMENTS

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable.

 

Cet élan vital, E. Macron l’a accueilli samedi avec une pluie de grenades létales, 4000 en 2h. Alors que 30 000 personnes s’approchaient d’un trou grillagé que l’État avait transformé en symbole de son autorité, 200 personnes ont été percées d’éclats dans leurs chairs, 40 gravement. L’une a perdu l’oeil, d’autres se sont faits arracher la mâchoire ou risquent de perdre le pied. Deux sont toujours aujourd’hui dans le coma, entre la vie et la mort. Comme à Malville face à la déferlante anti-nucléaire en 77 ou à Sivens en 2014 face à l’éclosion des zads en divers endroits du pays, l’État français a choisi délibérément le 25 mars de se donner sciemment la possibilité de tuer.

Ce 25 mars, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Il a ainsi affirmé brutalement que la montée en puissance du mouvement de défense de l’eau ne pouvait qu’être considérée comme un affront intolérable à son égard. Depuis des années, ce mouvement réitère pourtant les demandes d’ouverture d’un réel dialogue avec les habitant·es des territoires, les paysan·nes, les associations environnementales. La seule réponse gouvernementale à ces issues au conflit aura été est la terreur. Cette violence sourde face au mouvement écologiste est la même que le gouvernement Macron a déployé pour mater les gilets jaunes en 2019 et aujourd’hui contre le peuple qui persiste à refuser sa réforme injuste des retraites. C’est aujourd’hui cette réduction du champ politique à la grenade, ces cowboys en roue libre en quad ou en moto qui vont jusqu’à inquiéter les institutions internationales. A cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd’hui la persécution légale des mouvements organisateurs avec l’engagement d’une procédure de dissolution à l’encontre des Soulèvements de la terre.

 

De Sainte-Soline, ce week-end nous retenons heureusement aussi les tracteurs paysans qui déjouent les escortes de police, le camp qui surgit des champs au milieu du dispositif, les camarades des 4 continents, les animaux géants et les danses, la foule de tout âge qui serpente les champs à l’infini, son courage, sa solidarité inouïe face à l’adversité. Toute cette force est encore en nous et nous la retrouverons. Mais elle est aujourd’hui profondément entachée par les chairs mutilées, par ces vies encore en suspens. C’est pour nos blessé·es, pour leur rendre hommage, appui, pour que cela cesse qu’il y a un impératif à se retrouver de nouveau dans la rue. Non pas concentrés sur une même prairie cette fois. Mais partout dans le pays, devant les préfectures. Bien plus nombreux et nombreuses encore.

 

Alors que nous continuons à manifester contre la réforme des retraites, alors que nous continuerons à converger pour arrêter les méga-bassines, nous appelons à nous rassembler:
jeudi à 19h devant toutes les (sous)-préfectures. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L
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Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Parce que le gouvernement est triplement coupable : d’avoir lancé des grenades létales, de l’avoir prémédité, et d’avoir ensuite obstrué l’arrivée des secours. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.

Confédération Paysanne – Bassines Non Merci – Les Soulèvements de la terre, les organisateurs de la mobilisation du 25 mars à Sainte-Soline et toutes les organisations sociales, syndicales, et associations qui souhaiteront s’y associer.

Pour co-signer l’appel : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/Ol2EkcR-kOPpyOydzrjtnkMmldHCTs7sbtFvr6Cw3Xg/

Merci de partager largement cet appel. 

Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline

26 mars 2023
Lors de la manifestation les paysannes et paysans ont installé une serre pour signifier la nécessite de préserver et de partager l’eau.
Au lendemain de la manifestation à Sainte-Soline, la Confédération paysanne, le collectif Bassines non Merci et les Soulèvements de la Terre tiennent à rappeler les faits.
Téléchargez le communiqué de presse : Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la
préfecture et du ministre de l’Intérieur

Projection-débat Debout les femmes !

Affiche debout les femmesRetraite, salaires, les grandes battantes !

Projection-débat

 

Debout les femmes !

de Gilles Perret et François Ruffin

 

vendredi 24 mars

18h30, école Fagon (13, rue Fagon, place d’Italie)

 

Soutien à la caisse de grève des écoles parisiennes

Restauration solidaire sur place (prix libre)

Soutenu par le Collectif des usagers pour la défense des services publics et de la Sécurité sociale 5e-1 3e

Mobilisation pour la nouvelle loi d’orientation agricole

Logo-LOAEn 2023, le gouvernement planche sur le pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOA), qui devraient être présentés en juin, pour répondre aux défis du renouvellement des générations et de l’adaptation au changement climatique. Une loi d’orientation agricole voit le jour en moyenne tous les dix ans… Autrement dit, c’est le futur de notre agriculture qui va se jouer dans les mois à venir. Ne laissons pas cette loi se dessiner sans faire entendre notre voix !

 

Terre de Liens a réalisé un dossier très complet sur ce sujet. Vous pouvez le retrouver ici. terredeliens-2023

D’ici dix ans, plus de cinq millions d’hectares de terres agricoles vont changer de main. Terre de Liens proposera au cours des prochains mois des actions pour peser dans la concertation :

– assurer la transparence et l’usage des terres agricoles ;

– inciter les propriétaires à maintenir la vocation agricole de leurs terres ;

– renforcer la régulation des terres agricoles ;

– favoriser le portage foncier non lucratif pour faciliter les installations.

Inscrivez-vous sur leur site pour participer à leurs actions. Consom’Solidaire vous informera régulièrement.

 

Sur le même sujet, Agir pour l’environnement a lancé une pétition : Rendons la terre aux paysan·ne·s, mettons l’agro-industrie hors champ !

En France, de plus en plus de multinationales ou d’« agri-managers » recourent à des sociétés agricoles afin de créer des exploitations de plusieurs milliers d’hectares très faibles en emploi. Cet accaparement des terres agricoles a une double conséquence : l’agriculture française perd continuellement ses fermes et ses agriculteurs et agricultrices, et nous nous éloignons toujours plus de la possibilité d’une transition agroécologique qui ne peut se faire sans paysannes et paysans nombreux et nombreuses.

 

 

 

Salon de l’agriculture

conf_paysanneSalon de l’agriculture : Monsieur le Président, n’abandonnez pas les agriculteurs bio !

 

Communiqué de presse de la Confédération paysanne, 23 février 2023

 

A la veille du Salon de l’agriculture, l’ensemble de la profession attend des annonces du Président de la République concernant une aide directe aux producteurs en agriculture biologique pour les aider à surmonter la crise conjoncturelle à laquelle ils sont confrontés depuis plusieurs mois.

Dans ce contexte l’ensemble des organisations professionnelles et acteurs représentant l’agriculture biologique, amont et aval de toutes les filières, ont construit collectivement un plan de sauvegarde de l’agriculture biologique en France, basé sur une analyse détaillée de la situation et des chiffres. Des réunions de travail avaient abouti à l’unanimité à la demande d’une aide d’urgence conséquente pour envoyer un signal fort aux producteurs et productrices sur la nécessité de leur travail. Ensemble, nous avons présenté tout récemment auprès du cabinet du Ministère de l’Agriculture des propositions pour sortir de la crise dans laquelle s’enfoncent de nombreux agriculteurs∙trices et entreprises engagées en AB

Nous saluons ce remarquable effort de coordination entre acteurs de l’AB mené ces derniers mois. Il renforce la justesse et la légitimité des propositions portées dans ce plan de sauvegarde.

 

Face au désarroi de la profession et des filières bio, aucune réponse ne nous a été apportée par le gouvernement.

Les aménités positives de l’AB sur la qualité de l’eau, l’amélioration de la biodiversité, la préservation des sols et de la santé humaine ne sont pourtant pas contestables. Doit-on rappeler que le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’utilisation des pesticides de synthèse et des OGM?

Face à l’absence de reconnaissance de l’AB, comment ne pas s’interroger sur les soutiens publics octroyés, dans le même temps, à certaines filières aux pratiques qui bloquent la transition agricole et environnementale ?

 

Plus que jamais, la Confédération paysanne revendique un soutien urgent aux producteurs bios et à poursuivre le travail initié collectivement avec la Fnab, le Synabio et d’autres.

Nous insistons sur la responsabilité du Président de la République de donner très rapidement des signaux sur les choix engagés par la France envers l’agriculture bio et les femmes et les hommes qui la font vivre au quotidien. Cela passe inévitablement par la mise en place, à très court terme, d’une aide d’urgence aux producteurs pour pérenniser leur activité. Nous exigeons aussi l’application immédiate, pleine et entière de la loi EGALIM en atteignant de façon effective les 20 % de produits bio en restauration collective.

En complément, une évolution des politiques publiques, notamment de la PAC (aides au maintien à l’agriculture biologique, outils de régulation, de prévention et de gestion de crises…) devra être engagée à moyen terme.

 

Voir aussi :

Crise de la filière bio : «On pourrait perdre jusqu’à 30 % des éleveurs de porcs bio», Libération, 25 février 2023

Il faut en finir avec le Salon de l’agriculture, Libération, 25 février 2023, tribune de la coopérative L’Atelier paysan

La Conf’ dit non à la retraite à 64 ans

20230201_084720Bagnolet, le 31 janvier 2023
Communiqué de presse de la Confédération paysanne

 

Retraites agricoles : le Parlement vote un texte sans en connaître les impacts réels

 

Le Sénat examine ce mardi une proposition de loi sur les retraites agricoles. Déjà adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, cette proposition de loi inscrit dans le code rural que « la Nation se fixe pour objectif de déterminer, à compter du 1er janvier 2026, le montant de la pension de base des non-salariés des professions agricoles » en fonction des 25 meilleures années. Ce texte prévoit la remise au Parlement d’un rapport du gouvernement dans les 3 mois suivant l’adoption de cette loi. Un rapport qui servira d’étude d’impact mais à postériori de l’examen de ce texte ! Nous restons interloqués de constater que l’Assemblée nationale comme le Sénat votent un texte de loi sans appréhender son application.

 
L’absence de données sur l’impact réel de ce mode de calcul explique le très grand scepticisme de la Confédération paysanne. D’autant qu’un rapport de l’IGAS de 2012, portant sur cette disposition des 25 meilleures années, montrait que ce calcul bénéficie d’abord aux plus hauts revenus.
 
Nos inquiétudes sont grandes pour les carrières incomplètes, les sous-statuts de conjointes d’exploitation et les aides familiaux, les poly-pensionnés, pour lesquels les sénateurs et sénatrices n’ont aucune idée de leur prise en compte.
 
Pour la Confédération paysanne, la priorité est de s’attaquer aux injustices du système de retraites agricoles : très forte pénalisation des carrières incomplètes, inégalités persistantes pour les pensions des femmes, exclusion de nombreuses personnes du minimum de pension, système d’acquisition des droits conduisant à l’érosion des pensions…
 
Autant d’injustices que la réforme des retraites du gouvernement va mécaniquement amplifier. C’est aussi pour cela que la Confédération paysanne sera à nouveau dans les cortèges ce 31 janvier pour redire son opposition au report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.
 
 
www.confederationpaysanne.fr

Assemblée des adhérent·e·s

flyer 2022-07Assemblée annuelle de réadhésion à Consom’Solidaire

 

samedi 11 février, entre 14h et 16h,

 

à la Maison de la vie associative et citoyenne, 11 rue Caillaux, 75013, salle rouge B

 

Ce sera l’occasion de partager un moment tous ensemble, autour d’un verre :

– prendre connaissance des différentes commissions qui seront au cœur de notre nouveau fonctionnement, validé à la dernière assemblée générale : ces commissions seront des espaces de discussion et d’organisation sur différentes thématiques et actions (éducation populaire, animation des lieux de distribution, jardin, relations avec les partenaires etc., voir les PV de l’AG et le compte-rendu du CAC pour plus de précisions) ;

– adhérer ou renouveler votre adhésion à Consom’Solidaire : nous avons décidé à la dernière AG d’augmenter l’adhésion d’un euro, elle est donc à 17€ pour une adhésion individuelle, 23€ pour une adhésion multiple. Sur cette adhésion, 3€ iront directement à la caisse des Paniers Solidaires. Cette adhésion vous permettra  aussi, via le versement que fait Consom’Solidaire pour l’ensemble des adhérent·e·s, d’être adhérent·e du réseau AMAP Ile-de-France ;

– faire un don aux paniers solidaires.

Semaines de l’agriculture paysanne

2023-sapLes Amis de la Confédération paysanne ont lancé l’édition 2023 des Semaines de l’agriculture paysanne, jusqu’au 26 février.

 

Plusieurs débats sont organisés, en région parisienne, mais aussi à Reims et à Lyon, et des randos à vélo les week-ends des 18 et 25 février pour visiter des fermes.

 

Vous pouvez retrouver leur programme :

– sur la page dédiée du site des Amis de la Conf’ ,

– sur l’Agenda militant.

 

 

Projection-débat «La Part des autres», 25 nov.

Dans le cadre du festival ALIMENTERRE 2022, et à l’occasion d’Amap en fêtes, Consom’Solidaire vous invite à une projection-débat

 

 

Le 25 novembre, à 19 h, au centre Paris Anim’ Oudiné

5, rue Eugène-Oudiné, Paris 13e

Entrée libre

 

 

la-part-des-autres-affLa part des autres : l’accès de tous à une alimentation de qualité et durable

 

Documentaire de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage, 2019, 55 min.

 

Comment l’agro-industrie utilise l’aide alimentaire à son profit, flouant producteurs et consommateurs.

Chercheurs, bénévoles et agriculteurs donnent des éléments de réponse et posent la question de la création d’une sécurité sociale alimentaire.

Projections-débats ALIMENTERRE

 

Dans le cadre du festival ALIMENTERRE 2022, et à l’occasion d’Amap en fêtes, Consom’Solidaire vous invite à des projections-débats gratuites

 

Au centre Paris Anim’ Poterne des Peupliers, 1, rue Gouthière, Paris 13e

 

 

la-part-des-autres-aff

Vendredi 14 octobre, à 19h45. La part des autres : l’accès de tous à une alimentation de qualité et durable, de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage, 2019, 55 min. En présence de Bénédicte Bonzi, anthropologue, spécialiste de l’accès à l’alimentation et de la sécurité sociale alimentaire.

Comment l’agro-industrie utilise l’aide alimentaire à son profit, flouant producteurs et consommateurs. Chercheurs, bénévoles et agriculteurs donnent des éléments de réponse et posent la question de la création d’une sécurité sociale alimentaire.

 

 

 

 

visuel chlordecone figra copie

Samedi 15 octobre, à 15h. Pour quelques bananes de plus, le scandale du chlordécone, de Bernard Crutzen, 2019, 53 min.

Aux Antilles, le chlordécone a été utilisé pendant des décennies, il y a contaminé sols et habitants sur des générations bien qu’interdit en métropole. Quelle est la responsabilité des politiques ? Quelle relation la France entretient-elle avec ses territoires ultra-marins ?

 

 

 

 

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Samedi 15 octobre, à 16h. Une terre sans abeilles ?, d’Elsa Putelat et Nicolas Dupuis, 2021, 55 min.

Tour du monde des initiatives en réaction à l’extinction de ce pollinisateur nécessaire à la production de nourriture : les protéger ou les remplacer ? Mécanisation du vivant ou préservation ?

 

 

 

 

 

 

 

Au centre Paris Anim’ Oudiné, 5, rue Eugène-Oudiné, Paris 13e

Vendredi 25 novembre, à 19h. La part des autres : l’accès de tous à une alimentation de qualité et durable. Plus d’informations à venir.

 

visuel-745-308 bis   AMAP      

 

Une amap, mais pas que… Rejoignez-nous

Venez rencontrer nos maraîchers, Paul et Benjamin, et déguster leurs légumes

Soutenez une agriculture familiale, paysanne et de proximité

Tout est sur notre page de présentation.

 

flyer 2022-07

 

Position de la Confédération paysanne pour les législatives

Consom’Solidaire est partenaire de la Confédération paysanne depuis sa création, à ce titre membre des Amis de la Conf. Nous relayons leurs positions et parfois leurs luttes, que ce soit sur les élevages de volailles ou sur la politique agricole commune. C’est pourquoi aujourd’hui « au vu de la situation exceptionnelle – urgence agricole et alimentaire, climatique, démocratique et sociale », nous pensons utile de partager sur notre site leur déclaration pour les élections législatives de 12 et 19 juin, qui n’est pas un blanc-seing accordé.

* * *

 

2020-05-12Législatives : la démarche d’union de la Nupes doit se traduire en avancées pour les droits des paysan.nes

Lors de la campagne présidentielle, la Confédération paysanne a appelé à rompre avec les politiques libérales qui font disparaître et s’appauvrir les paysan.nes depuis des décennies. Le triptyque « robotique-numérique-génétique » qui sera la boussole agricole du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron ne résoudra rien, bien au contraire. Il rendra les paysan.nes encore plus dépendant.es et captif.ves vis-à-vis de l’agro-industrie.

Au vu de la situation exceptionnelle – urgence agricole et alimentaire, climatique, démocratique et sociale – la Confédération paysanne apporte son soutien à la démarche de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), la plus à même d’offrir des perspectives de nouveaux droits sociaux et paysans et de mettre en œuvre la transition agroécologique.

Cette démarche d’union des forces progressistes, porteuse d’ambition sociale et écologique et de développement des services publics, ne doit pas s’arrêter à un accord électoral. Elle doit se traduire en propositions fortes pour que cette ambition ne s’arrête pas aux portes des villes.

L’enjeu économique de protection des paysan.nes et l’enjeu climatique ne doivent donc plus être pensés séparément, comme des propositions slogans, mais articulés dans un projet systémique de transformation de notre modèle agricole et alimentaire en rupture avec les politiques libérales.

lire la suite

Climat : sortir de l’impuissance – Une rencontre de Reporterre

2022-05 reporterreLes Rencontres de Reporterre : Le Retour 2022

Reporterre vous propose de se (re)voir, pour échanger et discuter de moyens d’actions et des pistes pour agir et sortir de l’impuissance face aux problématiques liés au changement climatique.

 

En compagnie de deux invité.e.s :

Teïssir Ghrab, activiste du mouvement climat et militante à Alternatiba

Xavier Capet, océanologue et chercheur au CNRS

 

La soirée sera animée par Laury-Anne Cholez, journaliste permanente chez Reporterre

 

RDV le 17 mai à partir de 18h30 au Lieu-Dit, 6, rue du Sorbier, 75020 Paris.
Une émission radio sera enregistrée et retransmise ensuite en ligne sur Reporterre.net

Conférence-débat « Le climat et la fin du mois » avec Gilles Rotillon

2022-05-13 debat oudine fin du mois

Réservez votre soirée vendredi 13 mai à 19h à la MJC Oudiné

Conférence-débat : présentation du livre Le climat et la fin du mois avec l’auteur, Gilles Rotillon

 

Depuis des décennies, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne cessent d’augmenter et le climat de se réchauffer.

Modifier nos comportements? Organiser des conférences internationales sur le climat entre États? Faire payer une taxe carbone? Compter sur les avancées technologiques pour régler le problème? Est-ce que toutes ces pistes, ces promesses et propositions ont permis de lutter contre le réchauffement climatique depuis 30 ans?

Hélas non! Pour Gilles Rotillon, économiste, spécialiste de l’environnement, toutes ces solutions n’ont pu enrayer le réchauffement climatique! Pour lui, le diagnostic sur les causes et les solutions avancées pour lutter efficacement contre ce réchauffement sont erronées?

Il pointe plutôt du doigt le mode de production capitaliste comme responsable de tous les dérèglements environnementaux. Il pose dès lors la question : comment sortir d’une société où le moteur du développement est la loi du profit ? Quelles actions engager pour sortir de cette spirale qui rendra très vite la vie sur terre quasi impossible pour les générations futures? Quelles réflexions et actions collectives permettraient de trouver des solutions? Quelle place peuvent avoir les associations et quel rôle peuvent-elles jouer ?

 

Venez échanger, nous dire ce que vous en pensez et en débattre avec lui le vendredi 13 mai à 19h à la MJC Oudiné, 5, rue Eugène-Oudiné, Paris 13e.

L’alter-soirée électorale

2022-04 soiree-electoraleVous ne voulez pas vous retrouver tout seul pour l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle ? 

Ce soir, Reporterre vous donne rendez-vous à La Base, à Paris, pour son alter-soirée électorale ! Au programme, une émission radio à écouter sur place ou en direct sur Facebook, de la musique et des boissons.

Cette soirée sera l’occasion de faire le point sur le traitement des enjeux écologiques et climatiques pendant cette campagne présidentielle, puis d’analyser les résultats du premier tour d’un point de vue écologique.

De 19 h à 22 h en continu.

https://reporterre.net/Ce-soir-l-alter-soiree-electorale-de-Reporterre

 

Campagnes solidaires, Les Ami·e·s de la Confédération paysanne

 

amisdelaconf_logo_hzLa lettre trimestrielle des Ami.e.s de la Conf’ mars 2022 est arrivée.

Pour la lire, rendez-vous sur lien !

Bonne lecture,

Et n’hésitez pas à diffuser,

 

 

Consom’Solidaire est adhérente à l’association Les Ami•e•s de la Confédération paysanne, et vous offre ce numéro pour vous la faire connaître.

Paniers à prendre à Oudiné (Paris 13e)

La «nouvelle» saison de notre maraîcher Benjamin Soulard a commencé le jeudi 3 mars. C’est l’occasion de renouveler les contrats annuels. C’est aussi le moment où certains paniers se libèrent.

 

Si vous souhaitez en profiter, et vous «abonner» à un panier de légumes, c’est maintenant. Il reste des paniers libres.

 

Chaque semaine, le jeudi soir, Benjamin Soulard livre au centre d’animation de la rue Oudiné (Paris 13e) un panier de légumes de saison fraîchement cueilli. Vous pouvez vous abonner pour un panier hebdomadaire ou un panier toutes les deux semaines, éventuellement un demi-panier hebdomadaire. L’engagement se fait pour l’année, avec la remise de douze chèques, dont un est prélevé chaque mois.

 

Prix du panier hebdomadaire : 16 €

Adhésion : 16 € (individuel) ou 22 € (couple, famille…)

Le mieux est de passer nous voir un soir de distribution : de 20 h à 21 h, centre d’animation, 5, rue Oudiné, Paris 13e (près de la porte de Vitry).

 

On vous attend !

 

 

 

Marche pour le climat et la justice sociale

marche climat 2022Appel unitaire signé par 333 organisations

 

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : À l’heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard voire sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain·es candidat·es.

 

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.

Les seul·es à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.

Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous disent qu’on ne peut plus rien. C’est faux.

marche climat 2022 2Nous pouvons agir si nous en avons la volonté. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.  Nous pouvons faire payer les responsables.  Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

Ouvrons les yeux et descendons dans la rue partout en France le 12 mars !

A Paris, rdv place de la Nation, 14 h, samedi 12 mars

Réadhésions : samedi 12 février, au centre d’animation de la Poterne

AdhésionConsomSolidaireChères et chers adhérent·e·s,
 
Comme chaque année, nous arrivons au moment du renouvellement des réadhésions à Consom’Solidaire.
Pour nous adapter aux restrictions sanitaires, nous proposons un temps mi-intérieur mi-extérieur, une occasion de se rencontrer, de prendre le temps de discuter et de visiter le jardin partagé.
samedi 12 février, de 14 h à 17 h
au cente d’animation de la Poterne des Peupliers, 1, rue Gouthière (tram Poterne des Peupliers)
Nous  disposerons d’une salle, avec accès au jardin (et à la parcelle cultivée par C’S) et au préau (s’il pleut)
Attention : le passe est obligatoire pour entrer dans le centre
Vous pourrez renouveler votre adhésion et contribuer à la caisse des paniers solidaires.
 
Modalités pratiques pour les règlements
Adhésion : 16 € pour une adhésion individuelle, 22 € à deux ou plus.
Paniers solidaires : montant libre.20211002_benjamin
– par chèque à l’ordre de Consom’Solidaire : indiquer au dos du chèque le montant prévu pour l’adhésion et le montant prévu pour les paniers solidaires. Préciser également si le nom indiqué sur le chèque n’est pas le nom déclaré pour l’adhésion. Les chèques pourront être déposés le samedi 12 février ou remis lors d’une distribution. 
– par virement sur le compte de l’association en utilisant le RIB joint. Merci de bien préciser sur votre ordre de virement votre nom et le motif : adhésion CS 16 ou 22 euros, don PS x euros, l’idéal étant de confirmer ces informations par un courriel à tresorerie@consomsolidaire.org.
Les paniers solidaires, qu’est-ce que c’est  ?
Consom’Solidaire, ce n’est pas seulement la solidarité avec les producteurs par le biais de contrats directs. C’est aussi la solidarité entre adhérent·e·s, comme nous la mettons en œuvre en nous rendant des services. C’est aussi une caisse des paniers solidaires que  les membres de C’S font fonctionner depuis 2009, en aidant des adhérent·e·s en situation budgétaire difficile à financer leur contrats de 2021-09-18-1légumes bio. 
Cette caisse des paniers solidaires est abondée principalement par les soutiens financiers des adhérent·e·s appelés lors de la signature des contrats ou de la réadhésion. Nous recevons tous les montants, même minimes, en fonction des possibilités de chacun. D’avance merci. Elle est aussi approvisionnée par la contribution des adhérents qui récupèrent les produits commandés mais abandonnés ou oubliés.
Pour en bénéficier, il suffit d’en faire la demande, soit au début de saison, soit en cours en cas de changement de situation. La demande est examinée par les membres de la commission des paniers solidaires qui déterminent le montant de l’aide (au maximum 50%) en fonction des situations et des possibilités de la caisse.
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Ce moment de renouvellement des adhésions est aussi l’occasion de mettre à jour le fichier, pensez à nous signaler  tout changement d’adresse postale, e-mail ou téléphone.
 
Tout en respectant les limitations concernant les regroupements, nous partagerons un verre, n’hésitez pas à apporter une bouteille, un gâteau et, si possible, vos gobelets.
 
Le conseil d’administration collectif.

Soutien à Valérie Murat, lanceuse d’alerte

2021-12-16 at 10-29-03 Alerte aux ToxiquesFille de viticulteur, Valérie Murat s’est engagée dans la lutte contre les pesticides après la mort de son père d’un cancer du poumon, reconnu comme maladie professionnelle, et a créé l’association Alerte aux toxiques.

 

En 2020, elle réalise une campagne d’analyse sur 22 bouteilles de vins, issues pour la plupart de domaines bordelais. Elle cible des vins affichant la certification HVE (Haute valeur environnementale) ou se référant à une pratique vertueuse. Les résultats des analyses, publiés en septembre 2020, montrent que toutes les bouteilles contiennent des molécules – sept en moyenne – considérées comme des perturbateurs endocriniens potentiels. Dans onze bouteilles, des traces de substances classées CMR probables – c’est à dire cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques – ont été mises en évidence. Neuf bouteilles renferment au moins un des fongicides dits SDHI. « Ces résultats montrent des écarts importants entre le marketing, les promesses et la réalité des pratiques professionnelles », commentait alors Valérie Murat.

 

L’écho de ces analyses n’a pas plu au Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui a déposé plainte pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière ».

 

Le 25 février 2021, Valérie Murat et l’association Alerte aux toxiques sont condamnées à 125 000 euros de dommages et intérêts.

 

Lire l’article de Sophie Chapelle sur Basta pour l’historique complet.

 

Par la violence et la démesure de la peine, 125 000 euros de dommages et intérêts à acquitter avant de pouvoir interjeter appel, le tribunal de Libourne semble hélas avoir épousé la cause du silence. Fallait-il donc à tout prix éviter le débat de fond soulevé par les analyses d’« Alerte aux toxiques », à savoir : le label Haute valeur environnementale, dont la viticulture girondine est le principal utilisateur, répond-il à de vrais critères environnementaux et à des changements de pratiques, ou n’est-il qu’une habile opération de marketing qui ressemble furieusement à du « greenwashing » ?

 

La Confédération paysanne, Agir pour l’environnement, le Synabio, la fédération France Nature Environnement (qui a pourtant été l’un des initiateurs de ce label) ont déjà répondu à cette question en dénonçant dès décembre 2020 « l’illusion de transition agroécologique » que constitue cette certification. « Alerte aux toxiques » n’est donc pas seule dans ce combat et a rempli sa mission d’informer en démontrant toutes les équivoques d’un label qui bénéficie pourtant d’un soutien massif des pouvoirs publics.

 

Lire la suite de la tribune publiée sur Basta.

 

Une pétition a été lancée pour soutenir Valérie Murat. Vous pouvez la signer sur change.org.

 

 

Ensemble, sauvons l’élevage de plein air

2021-12 Banniere Plein airRassemblement  vendredi 17 décembre à 11h devant le Conseil d’État, 1, place du Palais-Royal, Paris

 

Venez avec vos terrines, pâtés et autres victuailles, nous partagerons un casse-croûte festif sur place.

 

Mangeons, parlons, soyons là pour défendre l’agriculture citoyenne et paysanne

 

 

Nous demandons au Conseil d’État de suspendre l’application des quatre arrêtés qui signent la fin de l’élevage plein-air.

C’est pourquoi Agir pour l’environnement, Bioconsomm’acteurs, le MIRAMAP, la FNAB, le Modef, l’ANAFIC, la Confédération paysanne et Sauve qui poule ont déposé quatre recours au fond et quatre référés de suspension.

L’audience devant le Conseil d’État vient juste d’être annoncée : elle est prévue le 17 décembre à 11h30.

Les contraintes imposées actuellement aux élevages de volailles plein-air, allant jusqu’à la claustration obligatoire des animaux, sont une aberration: le sens du métier est perdu, la bientraitance animale ne peut plus être respectée, les exigences du consommateur sont trompées, les cessations d’activité de l’atelier ou de la ferme se multiplient.

Les premiers cas de grippe aviaire concernent des unités de production industrielle avec des animaux 100% en bâtiment. L’élevage plein-air n’est ni responsable de l’introduction du virus de la grippe aviaire dans les élevages ni de sa propagation. Le gouvernement préfère actuellement préserver l’orientation des filières volailles vers l’export, la spécialisation des territoires et l’industrialisation des pratiques. Nous nous devons de nous mobiliser pour défendre nos choix de mode de production, pour préserver la pérennité de nos fermes et pour promouvoir l’agriculture paysanne et la qualité de nos produits.

L’État doit revoir sa copie et adapter la politique sanitaire aux élevages paysans !
Le plein-air n’est pas un délit !

 

 

La grippe aviaire n’est pas une fatalité

2021-11 conf grippe aviaireDans un communiqué de presse, la Confédération paysanne et le Modef accusent le ministre Julien de Normandie de déclarer la guerre à l’élevage paysan en obligeant à enfermer toutes les volailles : «Cette décision condamne tous les éleveurs plein air à être hors-la-loi ou à disparaître, alors que rien n’est fait pour réguler  les  flux  massifs  d’animaux  et  de  personnes  orchestrés  par  les  filières  industrielles.  C’est  pourtant  la concentration des élevages et ces flux qui, comme lors de la dernière crise, permettent la propagation du virus.»

 

La Confédération paysanne se mobilise cette semaine partout en France pour s’opposer à la nouvelle réglementation sur la grippe aviaire et soutenir les éleveurs et éleveuses qui résistent pour conserver leurs élevages en plein air. Ces manifestations se doublent aujourd’hui d’une action en justice pour faire annuler cette réglementation. La Confédération paysanne, le Modef, Agir pour l’environnement, Sauve qui poule, l’Anafic, Miramap, Bio Consom’acteurs et la FNAB viennent en effet de déposer un recours devant le Conseil d’État.

 

Depuis l’arrêté du 5 novembre, l’ensemble du territoire métropolitain est passé en risque grippe aviaire « élevé ». Tous les éleveurs et éleveuses sont contraints d’enfermer leurs volailles. Cette décision les place devant un choix impossible : enfermer leurs animaux la majeure partie de l’année, quand cela leur est possible, et renier leur mode d’élevage ; ou cesser leur activité sous la menace des sanctions. Environ 30% des éleveurs vont être acculés à la cessation très prochainement.

 

Lire la suite sur le site de la Confédération paysanne

 

Mise à jour du 29 novembre : pour comprendre les tenants et les aboutissants de ces politiques, pouvoir échanger avec des éleveurs impactés et choisir nos actions de mobilisation prioritaires, nous vous donnons rendez-vous pour un temps d’échanges par visio le mercredi 8 décembre à 19h.

Pour vous inscrire c’est ici

 

 

Alimenterre, festival de cinéma

Dans le cadre du festival Alimenterre, Consom’Solidaire propose deux projections-débats

 

2021-11 douce franceDouce France, documentaire de Geoffrey Couanon (2020, 95 min)

 

vendredi 26 novembre, à 19h30, au centre Paris Anim’Oudiné, 5 rue Eugène Oudiné

 

Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, en Seine-Saint-Denis (le 9-3). Avec leur classe, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique d’urbaniser les terres agricoles proches de chez eux. Mais a-t-on le pouvoir d’agir sur son territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces jeunes citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale.

Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre !

 

A l’âge pivot de 17 ans où ils doivent choisir l’orientation de leurs futures études, Amina, Sami, Jennyfer et leur classe posent des questions universelles : Que fabrique-t-on dans nos métiers et dans nos vies ? Quelles activités choisit-on pour nos territoires et quel impact sur nos vies ? Des questions qui résonnent particulièrement en cette période de réflexion sur un changement de paradigme.

 

 

 

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Sur le champ, documentaire de Michaël Antoine, Nicolas Bier et Jean Simon Gérard (2020, 62 min)

 

mardi 30 novembre, à 19h30, au supermarché coopératif Les Grains de Sel, 8 rue du Moulin de la Pointe

Projection suivie d’un débat avec Marc Dufumier, agro-économiste

En raison de la jauge, inscription obligatoire en ligne.

 

Ce documentaire part d’un postulat, celui du « paradoxe de la faim » : dans le monde, ceux qui produisent sont également ceux qui ont faim. Il tente d’apporter des solutions, en partant à la rencontre d’acteurs de terrain. Il s’agit d’une nouvelle génération de paysans, qui se reconnaît autour du principe de résilience. Un modèle résilient replace l’humain au centre et cohabite de façon plus harmonieuse avec l’environnement dont les paysans dépendent pour produire. Dans l’optique de s’émanciper de l’agriculture industrielle au profit d’une agriculture durable, une des pistes avancées est celle de la multiplication des petites initiatives : petites fermes belges, jardins collectifs au Burkina Faso …

 

Marc Dufumier est agronome et enseignant-chercheur, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. En plus de nombreuses recherches et missions d’expertise menées dans plusieurs pays en voie de développement, il étudie l’impact des politiques de développement sur les dits systèmes. Pour lui, on ne peut pas prendre en compte d’une part les politiques agricoles et d’autre part l’impact de ce travail sur l’ensemble des écosystèmes. Son analyse soulève différentes problématiques, mais propose aussi des solutions. Il a dirigé la chaire d’agriculture comparée et de l’environnement agricole à AgroParisTech de 2002 à 2011.

Qui sont les amapiens d’Ile-de-France ?

logo-amap-idfC’est une grande enquête réalisée par le réseau des amap en Ile-de-France qui a cherché à savoir qui étaient ces hommes et ces femmes qui composent les amap.

 

Les résultats sont sans surprise pour qui connaît un peu les amap et y milite activement : une prédominance des professions intellectuelles, des catégories aux revenus confortables et des Blancs, et une sous-représentation des classes populaires et des personnes issues de l’immigration. L’excellente analyse qui en a été tirée est rendue dans l’article au titre provocateur de la Lettre du réseau : « Les amapien·nes d’Ile-de-France sont-ils des bobos ? »

Il est question aussi de la pression morale qui pèse sur des personnes qui n’auraient pas les moyens de suivre la « norme » ainsi répandue dans les amap.

 

Ce constat permet de mesurer le chemin qu’il reste encore à parcourir pour démocratiser la consommation d’aliments sains. Camarades, encore un effort !

 

 

 

Bio en danger

Farmer hands holding wooden box with different vegetables

PÉTITION – Les aides à l’agriculture bio amputées des deux tiers ?

 

Interpellons maintenant le gouvernement #labioendanger

 

Chaque année sur les 10 milliards d’euros d’aides publiques versées à l’agriculture française, moins de 2% vont à l’agriculture biologique. Alors que 10% des agriculteurs sont désormais en bio.

 

Parce que le ministère de l’agrochimie n’est jamais à cours d’idée pour casser la dynamique entourant le développement de la bio, d’ici fin juin, le gouvernement pourrait décider d’amputer des deux tiers certaines aides versées aux paysans bio ! En moyenne, les paysans bio risquent de perdre 131 euros par hectare !

 

Non content de soutenir l’agriculture chimique en réautorisant les insecticides « tueurs d’abeilles » tout en refusant d’interdire le glyphosate, le gouvernement s’apprête donc à baisser les aides à la bio. Pendant ce temps-là, ce sont des milliards d’euros d’aides européennes qui vont encore être mobilisées pour maintenir un modèle agricole à bout de souffle.

 

La suite de l’article et le lien pour signer la pétition sur le site d’Agir pour l’environnement.

 

Loi climat : la marche d’après – 9 mai

2021-05-09 marche-climat

Malgré la marche pour une vraie loi climat du 28 mars dernier, la loi climat n’est toujours pas à la hauteur.

La loi climat est un échec climatique et social. Le 9 mai à 14h, marchons pour faire pression sur un gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique et nous unir face aux défis qui nous attendent.

 

Des mobilisons sont prévues à travers la France. Vous pouvez tous y participer.

 

À Paris : à 14 h, de République à Bastille par les quais

 

 

Les amap ont vingt ans

20ans_02_T1Cela se passait il y a fort fort longtemps, dans un monde où le pré-paiement, le contrat solidaire entre mangeur·euse et paysan·ne, le coup de main sur la ferme n’existaient pas. Inspiré par des modèles observés à l’étranger, un petit groupe de provençaux fit un pari un peu fou : acheter à l’avance une part de récolte à un paysan d’à côté, sans savoir ce qu’il leur vendrait. Et le 17 avril 2001, les premiers paniers AMAP voyaient le jour sur le parking d’une quincaillerie aubagnaise.

 

Idéalisme ? Folie passagère ? Pas vraiment. En quelques semaines, on comptait plusieurs dizaines de « consomm’acteur·rice·s », en cinq ans 100 AMAP avaient émergé en France… et aujourd’hui, elles sont plus de 2000 ! 

 

La suite sur le site du réseau des amap en Ile-de-France

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Quelques paniers de légumes sont encore disponibles pour la nouvelle saison qui vient de commencer et finira en février 2022.

Un panier hebdomadaire coûte 15,50 €. Il est possible de prendre un demi-panier. La distribution a lieu le jeudi soir rue Eugène-Oudiné.

Contactez-nous pour avoir plus d’infos ou venez nous voir jeudi 6 mai, de 17h30 à 18h30, 5, rue Eugène-Oudiné.

Plus de renseignements sur la page Contact

 

Marche pour une vraie loi climat, dimanche 28 mars

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Nous relayons l’appel des Ami·e·s de la Confédération paysanne :

 

« Le projet de loi Climat est actuellement en examen en commission à l’Assemblée nationale, puis passera en séance plénière du 29 mars au 16 avril.

Pour montrer l’insuffisance de ce projet, les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat appellent à la mobilisation partout en France le 28 mars, veille du début de l’examen en plénière. Les Ami.e.s de la Confédération paysanne et la Confédération paysanne ont signé cet appel, et vous invitent à participer aux marches organisées près de chez vous.»

 

À Paris, rendez-vous dimanche 28 mars, à 14h, place de l’Opéra.

 

Non au bétonnage et à la marchandisation de la gare d’Austerlitz

2021-03_projet_austerlitzLe CAC* de Consom’Solidaire a pris connaissance du projet démesuré pour la gare d’Austerlitz :

– 19 833 m² de commerces dans le nouveau bâtiment, auxquels s’ajoute la création de 4 820 m² de commerces dans la gare ;

– 52 146 m² dévolus aux bureaux, contre 11 563 m² aux logements ;

– un « mur » de 37 m de haut sur environ 300 mètres de long…

 

 

Plus d’infos sur le site du collectif Austerlitz : Collectif Austerlitz

 

Nous prenons contact avec le collectif, qui a lancé une pétition : Gare d’Austerlitz : halte au bétonnage, non à un désastre écologique !

 

 

* conseil d’administration collectif

 

AG du réseau AMAP Ile-de-France

 

amap_ag_2021_programmea3_v2L’assemblée générale du réseau AMAP Ile-de-France s’est déroulée comme prévu le 6 mars 2021.

 

 

Le compte rendu de cette journée est disponible sur le site du réseau : Rencontre annuelle & assemblée générale 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soutien avec les paysan·ne·s indien·ne·s

2021-02 paysans indiens

Communiqué de la Confédération paysanne

 

Depuis trois mois déjà, plusieurs organisations paysannes indiennes manifestent contre les tentatives de l’État fédéral de faire voter trois lois élaborées sans consultation préalable et qui auraient pour conséquence d’affaiblir les petits producteurs agricoles face aux exploitations gérées par de grandes sociétés. Ces lois fourniraient un prétexte aux grandes sociétés commerciales pour faire baisser les prix des produits et entraîneraient également un affaiblissement du système d’approvisionnement de l’État, grâce auquel il achète des produits de base comme le blé et le riz à des prix garantis.

Les paysan⋅ne⋅s demandent également que l’État vote une loi qui garantisse un prix minimum de soutien pour les producteurs agricoles afin que les paysan⋅ne⋅s ne soient jamais forcé⋅e⋅s de vendre leurs produits à perte.

Alors que la Cour suprême a ordonné mardi 12 janvier la suspension des trois lois agricoles, appelées Farm Bills, à l’origine de la crise, la Confédération paysanne soutient les paysan⋅ne⋅s indien·ne·s qui luttent avec ténacité, un engagement collectif et une organisation remarquable pour le retrait total de ces lois votées par le gouvernement de Narenda Modi.

Il en va de la survie des paysan⋅ne⋅s indien·ne·s et de la souveraineté alimentaire de leur pays.

La Confédération paysanne dénonce aussi fortement la répression policière que subissent les manifestants et qui a déjà causé la mort et de nombreuses blessures. L’interdiction de rassemblement, les tranchées creusées, les barbelés et les menaces de poursuites judiciaires ne sauraient amoindrir la détermination de ce mouvement paysan.

 

10 février 2021

 

Pour s’informer, on peut aussi lire le blog de Benjamin Joyeux sur le site du journal genevois Le Temps.

 

Photo Le Monde : Manifestation de paysans indiens, contre la libéralisation des marchés, à la frontière entre Delhi et l’État de l’Haryana, le 27 novembre 2020. ALTAF QADRI / AP

 

 

 

 

Consom’Solidaire : présentation

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Festival Alimenterre 2020

En 2020, Consom’Solidaire s’est associée au supermarché coopératif Les Grains de Sel pour organiser deux soirées projections dans le cadre du festival ALIMENTERRE.

Il y aura deux projections, vendredi 20 novembre à 20h, et  mercredi 25 novembre à 20h.

Programme ici : Projections C’S Alimenterre 2020

Confinement : les distributions alimentaires continuent pour les personnes en difficulté

En ces temps de crise, la Ville de Paris et ses partenaires se mobilisent pour apporter aux personnes les plus démunies une aide alimentaire.

La suite :

https://www.paris.fr/pages/les-distributions-alimentaires-pour-les-personnes-en-difficulte-10890

Une PAC paysanne pour réussir la transition agroécologique

pac-finacement_de_la_pac_par_paysLe Parlement européen doit adopter ces prochains jours un projet pour la prochaine politique agricole commune (PAC), outil majeur d’orientation de nos systèmes agricoles et alimentaires. Il s’agit de la première étape du processus qui conduira à la PAC post 2020. Le texte discuté n’est pas à la hauteur des enjeux et pire encore, à quelques jours du vote, les trois principaux partis viennent de s’entendre pour que rien ne change sur le fond!

 

Tribune de Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne

(Libération, 19 octobre 2020)

 

La crise que nous traversons révèle pourtant le besoin d’une réponse politique forte face aux urgences écologiques et sociales. L’agriculture et l’alimentation, qui sont au carrefour des défis qui s’imposent à nous, devraient être au cœur des projets du «monde d’après».

 

Souveraineté alimentaire

La future PAC doit tout d’abord s’occuper de nourrir tout le monde. L’explosion de la précarité causée par le Covid nous impose de revoir notre système alimentaire. Une situation où des paysan·ne·s sans revenu essaient de vendre des produits toujours moins chers à des consommateurs qui n’ont plus les moyens de les acheter, est une impasse. Une PAC qui a pour seul objectif «des prix bas» ne fait qu’aggraver les choses. Nous demandons au contraire de refonder la PAC sur un véritable projet de démocratie alimentaire. Pour exemple, les productions de fruits et légumes, pourtant essentielles pour l’alimentation de nos concitoyens·nnes, restent complètement absentes des politiques publiques dont la PAC fait partie.

La PAC est en outre un outil majeur pour construire notre souveraineté alimentaire. Mais plutôt que les pousser dans des impasses, elle doit protéger les paysan·ne·s et, en premier lieu, leur revenu. Les exemples des filières laitière et sucrière témoignent des problèmes provoqués par les dérégulations successives, aux conséquences dramatiques sur les prix. L’insuffisance d’harmonisation fiscale, sociale et environnementale européenne met les paysan·ne·s en compétition. Cette situation doit cesser : une harmonisation de ces normes par le haut, s’impose. Des mécanismes de régulation de marchés et de maîtrise des volumes doivent donc être remis en place. La poursuite des signatures d’accords de libre-échange est de plus une insupportable provocation, elles doivent cesser.

 

Un million de paysan·ne·s

«Relocaliser nos productions», tout le monde en parle, mais ça suppose d’avoir des paysan·ne·s nombreux sur tous les territoires. Or la PAC, dont le budget est majoritairement distribué en fonction de la taille des fermes, est la principale raison de la diminution du nombre de paysan·ne·s et du non-renouvellement des générations. Alors que la moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici dix ans, face aux vagues de suppressions d’emplois, l’agriculture et l’alimentation constituent un potentiel réservoir d’emplois qui doit être saisi. La Confédération paysanne fixe l’objectif d’un million de paysan·ne·s en France dans dix ans. Pour l’atteindre, orientons les soutiens vers les actifs plutôt que vers les hectares !

Ensuite, la PAC continue d’encourager un modèle agricole contraire à l’agroécologie paysanne, pourtant à même d’apporter des réponses aux défis auxquels notre système alimentaire est confronté. Les objectifs fixés par le «Green Deal», en matière de réduction d’utilisation de pesticides, d’engrais azotés et d’augmentation de la part d’agriculture biologique constituent des étapes importantes. Objectifs portés d’ailleurs par la Convention citoyenne pour le climat. Sans une PAC qui décline ces objectifs – ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui – il nous sera impossible de relever ces défis.

Occasion historique

Enfin, nous sommes particulièrement inquiets de la dérive «technologiste» que pourrait prendre la PAC, via le soutien à l’agriculture de précision et la digitalisation. Si demain, les paysan·ne·s auront besoin de nouvelles techniques et formes d’organisations, ces innovations doivent d’abord renforcer leur autonomie et valoriser leurs savoir-faire, non leur créer de nouvelles dépendances.

Malheureusement, la PAC que le Parlement européen s’apprête à voter a toutes les chances d’être très éloignée d’une politique agricole et alimentaire commune (PAAC) dont les quelques propositions ci-dessus esquissent les grandes lignes, et que nous portons au côté du collectif citoyen de la plateforme pour une Autre PAC. Elle risque de demeurer une politique de rente inacceptable, inefficace d’un point de vue social, alimentaire et écologique.

 

Voilà pourquoi, nous en appelons à tous les député·e·s européen·ne·s qui s’apprêtent à voter. L’occasion est historique, les circonstances l’exigent et les défis à relever urgents : c’est maintenant que les choix politiques qui s’imposent doivent être pris, soyons plus ambitieux !


La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas

2020-05-12

 

La Confédération paysanne et dix-huit organisations signent une tribune pour remettre les pendules à l’heure sur la question de la souveraineté alimentaire.

 

Tribune publiée dans Libération du 12 mai 2020

 

 

 

Contre la dictature économique des marchés qu’impose l’agro-industrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d’utilité publique face à la crise sanitaire.

 

Pendant la crise sanitaire que nous traversons, nous entendons souvent parler de souveraineté alimentaire. Mais de quoi s’agit-il vraiment et comment se donner les moyens de la construire ? Cette expression est souvent utilisée de manière creuse par celles et ceux qui ont été ou sont nos décideurs politiques et qui n’ont jamais posé des actes permettant sa réalisation. Même l’industrie agroalimentaire et la grande distribution disent la défendre. Mais comment espérer qu’elles contribuent à la concrétiser alors qu’elles ont toujours préféré les marchés mondialisés, la mise en concurrence des paysan·ne·s, les exportations incontrôlées de produits à bas coûts, la fragilisation des agricultures locales… Ces acteurs comptent parmi les responsables de notre dépendance et de nos difficultés actuelles et, pour eux, la souveraineté alimentaire est tout d’abord la promesse d’un nouveau marché à conquérir.

 

Pour nous, la souveraineté alimentaire est beaucoup plus qu’une simple réponse au besoin de nourriture (1). Elle se pense et s’initie collectivement, en solidarité entre les peuples, et peut devenir l’une des bases sur lesquelles refonder notre démocratie. Elle incarne l’aspiration, la capacité et le droit des populations d’un territoire à décider de leur alimentation, et donc à déterminer le système alimentaire depuis les champs jusqu’à la table, sans nuire aux agricultures des autres.

 

La souveraineté alimentaire est une démocratie d’initiative qui écrit son propre destin alimentaire et agricole, en maîtrisant son lien au territoire, à la santé, à l’environnement, à l’emploi et au climat, avec la finalité claire de servir l’intérêt commun, en rendant accessible à toutes et tous une alimentation de qualité.

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Solidarité avec les soignants

SuperwomanLa brasserie l’Audiernes (22 rue Louise-Weiss, dans le 13e) est fermée depuis le 15 mars, mais l’équipe reste mobilisée en soutien aux soignants de la Pitié-Salpêtrière. Ils cuisinent bénévolement des plats et préparent des sandwiches qu’ils portent gratuitement à l’hôpital (presque en face) faits à partir des stocks du restaurant (grosse commande faite avant le confinement).

 

À épuisement de leurs stocks, ils ont démarché leurs fournisseurs habituels, les moyennes et grandes surfaces du quartier pour obtenir de nouveaux produits mais cela commence à manquer et ils sont à la recherche de produits pour continuer à fournir des repas gratuitement le midi et début de soirée aux hospitaliers.

 

En accord avec le CAC de Consom’Solidaire et les Grains de Sel, nous avons mis en place un espace de stockage aux Grains de Sel (6 rue du Moulin-de-la-Pointe, 75013) pour y recevoir ce que chacun pourra donner.

 

 

Produits recherchés

Affiche_solidaritésoignantsLégumes : pommes de terre, carottes, poireaux.

Fruits : clémentine, banane, pomme (c’est facile et rapide à manger).

Sec : pâtes, riz, lentilles, sauce tomate, boîtes de conserve.

 

Les dépôts aux Grains de Sel se feront de préférence le mercredi (à déposer à l’accueil). C’est ouvert le mercredi de 8h30 à 20h.

Une personne de la brasserie l’Audiernes viendra chercher les dépôts le jeudi matin.

 

Si cela fonctionne pour tout le monde (Grains de Sel ; l’Audiernes ; adhérents) nous renouvellerons cela chaque semaine.

 

Si vous avez des produits nécessitant une conservation au frais : jambon, fromage, yaourts, etc., ou si vous habitez du côté du métro Chevaleret, ils sont à déposer directement à la brasserie l’Audiernes auprès de Nasser (01 44 24 86 23).

Distribution de jeudi 2 avril

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Modalités et lieux de cette distribution exceptionnelle
en période de contagion

 

 

 

Les paniers de Paul : comme il y a quinze jours, au supermarché des Grains de sel (8, rue du Moulin de la Pointe).

 

Les paniers et les œufs de Benjamin : face au 24 rue du Moulinet, de 19 h à 19 h 45. Inscrivez-vous pour confirmer votre présence ou prévenir que vous ne pouvez pas venir.

 

Les fromages de chèvre et les PAM de Claire et Sébastien : 43, rue du Moulinet, selon les horaires indiqués par Fred

 

Les poulets de Michel : 43, rue du Moulinet, selon les horaires indiqués par Fred

 

Respectons bien les recommandations de sécurité sanitaire:

  • – Venez à une seule personne par panier.
  • – Respectez les distances entre vous pour récupérer le panier l’un après l’autre.
  • – Pensez à avoir sur vous votre attestation de sortie pour cette occasion.

 

Que nous dit cette pandémie ?

masque dark vadorConsom’Solidaire s’est mise en ordre de bataille, puisqu’il paraît que nous sommes en guerre. Les distributions ont été soit annulées et reportées (canard, porc, farines), soit réorganisées, la MAS et l’ARPE ayant fermé leurs portes. Benjamin nous livrera un double panier tout prêt « au cul du camion », et Paul livrera aux Grains de sel (1) (merci à eux).

 

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore, voici un lien pour soit télécharger soit recopier sur papier l’attestation sans laquelle vous risquez une amende de 135 euros (une astuce : mettre la date au crayon à papier) Attestation de déplacement

 

 

Mais que nous apprend cette pandémie ? Que nous montre la manière dont elle s’est répandue, les réactions des gouvernements, les conséquences dramatiques dans certains pays ?

Cette épidémie est arrivée dans des sociétés déjà désorganisées, de la Chine aux États-Unis en passant par l’Italie, où la santé publique est considérée comme un coût plutôt qu’une richesse, où les régimes spéciaux seraient des privilèges inadmissibles et les retraités des profiteurs.

 

Ci-dessous la tribune de Dominique Méda, publiée le 18 mars dans Libération (2)

 

(1) 8, rue du Moulin de la Pointe

(2) Libération ne m’en voudra pas j’espère : sa direction a choisi de mettre en libre accès tous ses articles sur l’épidémie, mais cette tribune n’en fait pas partie.

 

 

Tirer vraiment les leçons de la crise sanitaire

Dominique Meda*, 18 mars 2020

 

La pandémie de coronavirus est un coup de semonce. La reconversion écologique de nos sociétés est un impératif absolu. Il faut changer de modèle de développement économique, en mettant en œuvre une politique d’investissement massif dans la transition écologique et en prônant une éthique de la modération.

 

Dans son discours de jeudi dernier, le président de la République a indiqué qu’il «nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies» et que «les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture». C’est dès maintenant qu’il nous faut les tirer.

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Nous participons au Festival ALIMENTERRE 2019 : projection n°1 le 13 novembre.

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Bande annonce du film : https://www.alimenterre.org/cacao-les-enfants-pris-au-piege

Nous participons au Festival ALIMENTERRE 2019 : projection n° 2 le 29 novembre

1. FLYER-Animaux-B.indd

Bande annonce du film : https://www.alimenterre.org/faut-il-arreter-de-manger-les-animaux-0

Projection du film « Ici, ailleurs… La terre qui nous nourrit » le 4 avril à 19h30

Consom’Solidaire est heureux de vous inviter à la projection gratuite du documentaire Ici, ailleurs… La terre qui nous nourrit de Julio Molina Montenegro.

Celle-ci aura lieu le mercredi 4 avril à partir de 19h30 à la Maison des Associations du 13ième, 11 rue Caillaux, 75013 Paris.

Pour plus de détails sur le film et sa projection, il vous suffit de cliquer ICI.

documentaire Ici, ailleurs... la terre qui nous nourrit

Projection du film « Land Grabbing » mercredi 8 novembre à 19h30

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En VOSTF.

Consom’Solidaire vous invite à la projection du film Land Grabbing de Kurt Langbein et Christan Brüser que nous organisons avec le Festival Alimenterre 2017.

 

Rendez-vous à la Maison des associations du 13ième, 11 rue Caillaux, le mercredi 8 novembre à partir de 19h15.

Cette projection sera suivie d’un échange avec Mathieu Perdriault, de l’association AGTER *.

 

 

Le synopsis de ce film est:

 

Aujourd’hui, les terres arables sont devenues rares et précieuses.
De plus en plus d’investisseurs cherchent à exploiter des terres pour
produire des biocarburants, des céréales à exporter. La terre est
devenue un investissement financier à part entière. Ce film illustre
l’impact de divers projets d’agrobusiness qui accaparent les terres
nourricières des populations locales, aussi bien en Afrique et en Asie
qu’en Europe, et notamment en Roumanie.

 

 

Venez nombreux! Partagez l’info sans modération !

 

Bande annonce du film  (les sous titres de cette B.A. ne sont que en anglais)
 * AGTER : Association pour améliorer la Gouvernance Terre de l’Eau et des Ressources naturelles

 

Pour la défense des producteurs de volaille en plein air

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La Confédération paysanne est à l’initiative d’une pétition pour préserver l’élevage en plein air des palmipèdes, contre les mesures proposées par les lobbys industriels qui visent à concentrer encore plus d’animaux dans des bâtiments fermés, soi-disant pour lutter contre la grippe aviaire…
Pour la défense des producteurs de volaille plein air et le bien-être de leurs animaux ;

Pour permettre aux consommateurs d’avoir accès à une alimentation de qualité au cahier des charges transparent ; 

Pour la pérennité de systèmes durables qui concilient trois dimensions qualitatives : l’économique, l’environnemental (sanitaire inclus) et le social ;

Nous avons besoin de votre soutien ! Signez la pétition en suivant ce lien:

http://www.mesopinions.com/petition/politique/defendons-elevage-volailles-plein-air-eleveurs/28945

Soutenons la Ferme du Cabri au lait

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Claire et Sébastien, de la Ferme du Cabri au lait, continuent la souscription pour développer et diversifier leurs activités au profit des enfants et autour des plantes…

Vous pouvez les aider grâce au financement participatif avec la Nef ici

Il reste six jours pour récolter la somme nécessaire à isoler le plafond du séchoir.

Cantines scolaires, la malbouffe serait-elle obligatoire?

CONTRE la malbouffe dans les cantines scolaires de Paris!!!

 

cantine3La Mairie de Paris veut changer un système de restauration scolaire de proximité et à dimension humaine qui fonctionne bien pour tout centraliser dans une caisse des écoles unique qui sera un monstre industriel à l’échelle de Paris.

 

La Mairie de Paris invite la malbouffe dans ses cantines scolaires

 

 

 

 

Pétition lancée par les parents d’élèves de Paris 13e et soutenue par l’union locale FCPE du 13e arrondissement

Lire la suite sur : www.change.org

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De quel bois je me chauffe ?

2016_02_29_amap_boisAvec les Amap Bois, une autre forêt est possible

Coupes rases, usines à bois, disparition des emplois et des savoir-faire… la forêt subit les mêmes dérives industrielles que l’agriculture.

 

Dans la Drôme, un collectif a créé une Amap qui montre qu’une autre forêt est possible.

 

 

Un article Gaspard d’Allens et Lucile Leclair

 

La nuit de janvier est fraîche. À l’intérieur de la maison, le bois crépite et les flammes dansent dans le poêle. Au coin du feu, Camille se réchauffe les mains.

« La moitié du département est boisée. Pourtant, 80 % du bois qu’on brûle vient d’autres régions. » La jeune femme se lève, apporte une nouvelle bûche. « C’est aberrant ! On possède la ressource mais nous n’avons aucune autonomie énergétique. »

 
La suite sur le site de reporterre

Rassemblement de soutien aux paysans menacés d’expulsion à Notre-Dame-des-Landes

2016_01_25_NDDL

lundi 25 janvier 2016 à 18h30
Lieu : Paris 19e
à la sortie du Métro Belleville

 

Sous la pression du groupe Vinci et des lobbies patronaux particulièrement actifs, le gouvernement a choisi fin 2015 de relancer son projet d’aéroport. Les déclarations provocatrices du premier ministre, en pleine COP21, n’ont fait que confirmer une vision en trompe l’oeil de la « modernité ».

 

Ce projet d’aéroport des année 60 fait fi des enjeux mondiaux que sont le changement climatique, la finitude des énergies fossiles, l’artificialisation des terres agricoles et des zones naturelles. Les multinationales et le gouvernement nient la réalité économique et écologique et leurs conséquences sur le climat. Ils bafouent la nécessité urgente d’une politique respectueuse de l’environnement et des Hommes.

 

Agissant pour le compte de l’État, le groupe Vinci demande aujourd’hui à la justice de faire évacuer les quatre derniers agriculteurs/trices et les 11 familles qui vivent encore sur le site. De fortes astreintes destinées à les ruiner, la confiscation des cheptels et du matériel agricole sont en jeu.

 

Au mépris de son engagement, le gouvernement compte procéder aux expulsions sans attendre l’issue de tous les recours en suspens. Il s’agit là d’une trahison supplémentaire.
Aucune expulsion ni expropriation sur la ZAD !

Stoppons l’aéroport !
Contre Vinci et son monde !

 

A l’appel du collectif d’Ile-de-France de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Lien : http://paris.demosphere.eu/rv/44627

Notre-Dame-des-Landes : Actions de blocage sur les axes routiers

2016_01_14_NDDLNotre-Dame-des-Landes : les blocages se sont poursuivis mardi, l’Elysée fait le mort!!!

 

En soutien aux expulsions des habitants et agriculteurs de Notre-Dame-des-Landes, des manifestations ont été organisées.

 

Un article de Camille Martin

 

Mardi 12 janvier, des blocages et barrages filtrants ont eu lieu en Loire-Atlantique, Vendée, Maine-et-Loire, et autour de Rennes.

 

L’Elysée continue à faire la sourde oreille.

La suite sur le site de reporterre

Dans les cuisines de la COP 21

2015_12_11_cop21A l’ombre des négociations sur le climat, on gaspille, on précarise.

Un article d’Eric Bataille

 

Dans les cuisines de la COP 21, entre agro-industrie et gaspillage alimentaire, ce qui se voulait être une vitrine de l’excellence française se révèle être une vaste opération de com’ par un mastodonte de la restauration collective. Un témoignage au coeur des restaurants du site du Bourget.

 

Une cuisine française « de nos régions », des fruits et légumes de saison, des produits responsables et un objectif zéro déchet : les restaurants « Place de la Bastille, Place des Vosges et Place du Tertre » sensés alimenter pendant deux semaines les nombreux visiteurs internationaux de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP 21) se veulent exemplaires de ce que doit être l’alimentation de demain.

 

La suite sur le site de Médiapart

La police a parqué et brutalisé des manifestants non-violents à Paris

2015-12-02-manifestantsVoici un article très factuel, contrairement à ce que diffusent les médias dominants et qui ne correspond pas à ce que nous avons vu de nos propres yeux là-bas. Les amapiens doivent savoir.

 

Article et photo : Barnabé Binctin (Reporterre)

 

Dimanche, entre 13 h et 14 h : alors que la chaîne humaine qui a joint les places de la République et de la Nation se dissout, la tension monte place de la République. Vers 14h30, quelques dizaines de personnes cagoulées et tout de noir vêtues – pour éviter les polémiques autant que les risques d’instrumentalisation, Reporterre a décidé de ne pas catégoriser cette frange d’activistes violents – se confrontent avec la police.

La suite sur le site de Reporterre.

Les dix ans de Consom’Solidaire, c’est ce week-end !

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Samedi 10 et dimanche 11 octobre, on fête les dix ans de Consom’Solidaire sur la péniche Bali, de l’association ALTERNAT.

 

 

 

 

La péniche  sera amarrée en contrebas de la BNF, à côté du Batofar.

 

 

 

 

Retrouvez toutes les infos sur la page Événement.

Changeons de modèle agricole !

10-09-2015Communiqué de presse du Miramap, 4 septembre 2015

 

Ensemble, paysans et citoyens : changeons de modèle agricole

 

Alors qu’une manifestation de plus de 1700 tracteurs dans Paris a contraint hier le gouvernement à débloquer 3 milliards d’euros pour soutenir un modèle agricole qui n’est aujourd’hui clairement plus viable, ni économiquement, ni écologiquement, ni humainement, le MIRAMAP tient à rappeler que de plus en plus de citoyen-ne-s s’engagent pour accompagner une nécessaire et inévitable transition agricole.

 

En France, ce sont 250 000 amapien-ne-s qui ont fait le choix de soutenir une agriculture de proximité, respectueuse des hommes et de la nature, et garantie d’un prix juste pour le/la consommateur-rice comme pour le/la paysan-n-e.

 

Comme le montre le récent «  rapport sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires  » piloté par la députée Brigitte Allain [1], les circuits courts représentent une réelle opportunité d’évolution positive pour les exploitations, dont seulement 21% commercialisent aujourd’hui tout ou partie de leur production en circuit court.

 

En effet, si, selon le rapport précité, 6 à 7% des achats se font actuellement en circuit court, un récent sondage publié par le Parisien montre que 87% des français-se-s souhaitent que la politique agricole favorise « les petites exploitations qui privilégient la qualité des produits » [2]. La voie de la relocalisation alimentaire semble donc prometteuse.

 

Alors que les départs à la retraite dans le monde agricole vont continuer à augmenter fortement dans les années à venir, et au vu de la crise structurelle actuelle, l’opportunité est clairement donnée à l’agriculture française de faire évoluer son modèle.

 

C’est pourquoi, depuis près de 15 ans, le mouvement des AMAP a choisi la voie d’une agroécologie paysanne qui réconcilie l’acte de produire à celui de se nourrir. Cette voie-là n’est ni une niche commerciale, ni une mode, ni une illusion ; elle est la traduction en actes d’un autre rapport à l’alimentation, à l’agriculture et à l’environnement, voulue par une part sans cesse croissante des citoyen-ne-s.

 

Le MIRAMAP appelle donc l’ensemble des acteurs – élu-e-s, paysan-ne-s, consommateur-rices – à prendre la mesure de la crise actuelle qui n’est pas conjoncturelle mais structurelle. Ensemble, paysans et citoyens, mettons fin au modèle agricole productiviste pour nous engager dans une véritable transition écologique et sociale de l’agriculture et de l’alimentation.

 

Lien vers l’article.

 

[1] Rapport d’information déposé par la commission des affaires économiques sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires.

[2] Enquête Odoxa réalisée auprès d’un échantillon de 1002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogées par Internet les 19 et 20 février 2015. Méthode des quotas. Publié par le Parisien le 21 février 2015.

Notre-Dame-des-Landes : Ayrault et Valls plus rapides que la justice

nddl-greepeace-nonLe tribunal administratif a rejeté les recours des associations qui se battent contre l’implantation d’un aéroport dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes.

 

Ces terres agricoles, ces paysages somptueux, ces espèces rares sacrifiées pour le plaisir de quelques édiles qui veulent se donner de l’importance ou de quelques commerçants avides. Mais la lutte continue…

 

Voir le communiqué de l’ACIPA  (Recours loi sur l’eau et espèces protégées : les opposants font appel des décisions du Tribunal administratif) et celui des zadistes ((Re)-cours toujours !).

Voir aussi le site du CéDpa, collectif d’élus.

Et pour un peu (beaucoup) d’humour, le site de la Brigade activiste des clowns.

 

 

Notre-Dame-des-Landes : “Chauffe la lutte, pas le climat”

affiche_nddl_2015Une nouvelle fois, la Coordination des opposants s’adresse à toute la population de la région, comme à tous les militants, toutes les organisations locales, nationales… et au-delà, engagés avec elle dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle les invite à partager ce grand moment de démonstration de vigueur, de détermination et de convivialité qu’est notre rassemblement estival.

 

Un de plus ?

Non, car si nous n’avons pas encore réussi à arracher l’abandon du projet, abandon qui serait attesté par l’abrogation de la DUP ou le début du réaménagement de Nantes-Atlantique, la période actuelle, marquée par l’attente des rendus des recours, n’a rien de passive, et nous n’avons rien lâché sur le fond. Nous ne sommes en rien dans la répétition rituelle d’une gentille kermesse estivale, mais dans la volonté de renforcer encore et encore notre solidarité et le rapport de force pour arracher cet abandon. Chauffe la lutte !

 

Un de trop ?

Oui, un de trop, car le projet aurait dû être abandonné depuis longtemps, si l’on s’en tient aux magnifiques discours selon lesquels la France (et ses institutions, aux différents niveaux…) serait responsable et exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ses politiques sont en contradiction avec sa prétention à être motrice de l’accord qui doit sortir de la COP21 [conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra à Paris sous la présidence du ministre des affaires étrangères du 30 novembre au 11 décembre 2015]. Il est plus que temps que les actes se conforment enfin aux discours ! Nous l’exigerons ensemble, et notre rassemblement sera l’un des jalons importants sur le chemin de la COP21 : il n’y a pas de planète B ! Freinons le réchauffement climatique !

L’année 2014 a été riche en projets, en expérimentations prometteuses sur la ZAD et en travaux sur la démocratie. Nous avons encore démonté les mensonges de la soi-disant « impossibilité » de réaménager Nantes-Atlantique ou encore de la création d’emplois que procurerait la création d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes…

 

Mobilisons-nous, et mobilisons autour de nous pour que la France annule le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes avant la COP21.

 

http://www.notredamedeslandes2015.org/

 

Paris XIII : assez incinéré, entrons dans l’ère des 3R !

logo-3RLes élus du Syctom ont voté la construction d’une nouvelle usine d’incinération des déchets et celle d’une usine de tri mécano-biologique avec méthanisation sur le site d’Ivry-Paris 13 pour 2 milliards d’euros : les travaux devraient commencer en septembre 2015.

Le Collectif 3R vient de déposer un recours juridique contre ce marché public car il est possible d’agir autrement pour traiter nos déchets.
Ce sujet nous concerne tous, venez nombreux en débattre.

 

 Le COLLECTIF 3R organise 
une réunion d’information-débat
mercredi 3 juin 2015 à 19h30
14 rue René-Goscinny 75013 Paris

 

en présence de ZÉRO WASTE FRANCE ET ARIVEM

 

VENEZ VOUS INFORMER, DÉBATTRE, AGIR…

 

La suite sur collectif3R.blogspot.com

« Aux graines, citoyens ! »

art-2015-05-17Marche mondiale contre Monsanto dans 25 villes françaises et 50 pays

 

Le 23 mai 2015, des citoyens du monde entier, dans une cinquantaine de pays et une vingtaine de villes françaises, marcheront contre Monsanto, et contre les « multinationales des OGM et des pesticides ». Ils se mobiliseront également pour une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé des travailleurs et des consommateurs, des générations futures. Leur demande : stopper l’offensive des OGM en Europe et arrêter l’empoisonnement par les pesticides. Avec un slogan : « Aux graines citoyens ! ». Voici l’appel lancé par le Collectif citoyen les Engraineurs et Combat Monsanto.

 

Lancé en 2013 par la mouvance Occupy, la Marche mondiale contre Monsanto se réclame d’une dynamique citoyenne, autogérée par les groupes qui s’en emparent localement, dans un esprit de convergence de tous ceux qui veulent agir, au travers d’événements ouverts sans étiquettes de partis ou d’organisations.

 

L’appel français pour la marche du 23 mai, qui réunira plus de 25 villes en France métropolitaine et dans les DOM, a été lancé par le collectif citoyen les Engraineurs et l’association Combat Monsanto. Ces rassemblements sont aussi l’occasion de mettre en lumière les alternatives dans les domaines de l‘agriculture et de l’alimentation, et d’affirmer l’opposition grandissante au projet de Grand marché transatlantique (TAFTA).

 

C’est suite au succès en mai 2013, de la première marche contre Monsanto, également autogérée, qu’une poignée de citoyens ont décidé de se constituer en collectif informel, indépendant et horizontal, fonctionnant sans argent et uniquement grâce à la participation active de ses membres. Ils se sont appelés les Engraineurs, se définissant comme des « citoyens informés et responsables qui participent à l’éveil des consciences citoyennes et écologiques, en partageant leur savoir et leur créativité, afin que tous se réapproprient les biens communs, contre les intérêts privés d’une minorité ». Les semences, comme les savoir-faire, toutes les ressources naturelles ou encore le climat, font partie de ce précieux héritage commun que nous défendons.

 

La suite sur Bastamag.net

Nouvelle saison, nouveaux locaux, nouveau site

logo-m13sBienvenue sur le nouveau site internet de Consom’Solidaire.

 

Consom’Solidaire s’installe dans de nouveaux locaux grâce au partenariat avec la Maison 13 Solidaire.

À partir du 5 mai, les distributions du mardi soir se feront 13, rue Annie-Girardot, Paris 13e, vers la poterne des Peupliers, toujours de 19h30 à 21h.

Mise à jour janvier 2019 : les distributions du mardi ont désormais lieu le jeudi, à l’ARPE, 20, rue Charles-Fourier 75013 Paris, de 19h30 à 21h

Les distributions du jeudi soir continuent à la MAS, 10-18 rue des Terres-au-Curé, vers la porte d’Ivry, de 20h à 21h15.

 

Consom’Solidaire continue son action pour la défense d’une autre agriculture, d’une autre société, d’une autre façon de ‟consommer”.
Nous voulons une société juste, équitable, qui traite aussi bien les êtres humains et la nature.

Chaque contrat passé avec un agriculteur ou un éleveur qui a déterminé son juste prix de vente, qui a choisi de produire en respectant la nature, est une victoire sur une société dans laquelle seul compte le profit.

 

Venez nous rejoindre, rencontrer les paysans, agriculteurs, éleveurs, apiculteurs, producteurs d’huile…
Venez souscrire un abonnement à un panier de légumes hebdomadaire
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Pour nous contacter : consomsolidaire-contact@laposte.net

 

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